Avec des amis « catholiques » comme ça …

E. Michael Jones

L’American Jewish Committee et un comité de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis viennent de publier une déclaration commune intitulée Translate Hate (Traduire la haine) qui affirme que les catholiques peuvent être coupables de péché s’ils utilisent des termes tels que « contrôle » ou « cosmopolite ». Dans sa préface à Translate Hate: The Catholic Edition, Mgr Joseph C. Bambera, évêque de Scranton et président du Comité des affaires œcuméniques et interreligieuses de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis, a annoncé que ce document était le fruit de 60 ans de dialogue entre catholiques et juifs. C’est l’une des rares déclarations de Translate Hate avec laquelle chaque catholique peut être entièrement d’accord. Dans sa préface à Translate Hate, le rabbin Noam Marans, directeur des affaires interreligieuses du Comité juif américain, parle de « six décennies de renforcement de la confiance et d’apprentissage mutuel depuis que l’Église catholique a tendu la main au peuple juif et au monde avec l’encylique Nostra Aetate ». Mais d’un point de vue catholique, ce dialogue a été un désastre total.

Depuis près de 60 ans, le dialogue entre catholiques et juifs est à sens unique, ce qui a conduit à l’érosion des principes catholiques, comme sur la question du la nécessité du baptême pour le salut. Plus important encore, il a paralysé la capacité de l’Église à maintenir le fondement moral de l’ordre social aux États-Unis, car il a empêché les catholiques d’identifier leurs ennemis juifs dans les batailles cruciales des guerres culturelles sur l’avortement, la pornographie, l’homosexualité, le mariage gay, le transgenre ainsi que le génocide en cours en Palestine occupée par Israël.
Au cours de ces six décennies de dialogue entre catholiques et juifs, les catholiques ont entendu des appels répétés à lutter contre l’antisémitisme, mais pas une seule fois ils n’ont entendu un évêque catholique défendre les fidèles catholiques contre le comportement prédateur de juifs. Pas une seule fois les évêques n’ont identifié les juifs comme la force masculine promouvant l’avortement. Pas une seule fois les évêques n’ont défendu les fidèles catholiques contre la guerre juridique juive du type préconisé par Alan Dershowitz et Roberta Kaplan. Pas une seule fois les évêques catholiques n’ont critiqué la pratique de l’ADL consistant à exclure les catholiques de ses plateformes en raison de prétendus « discours de haine ».

Translate Hate est une nouvelle étape dans la voie à sens unique connue sous le nom de dialogue entre catholiques et juifs, une politique qui a causé un préjudice incalculable aux catholiques car elle dépeint invariablement l’Église comme antisémite, même lorsque les catholiques sont victimes de la malveillance juive. Translate Hate condamne la persécution des Juifs, mais ne mentionne jamais la persécution par les Juifs, une omission qui est devenue trop flagrante pour être ignorée à la lumière du génocide en cours à Gaza ou du rôle des Juifs dans la promotion de l’avortement qui a émergé après le renversement de l’arrêt Roe v. Wade, lorsque plus de 400 organisations juives ont proclamé que l’avortement était une valeur juive fondamentale. Ignorant ces questions, Mgr Bambera dénonce plutôt « le fléau de l’antisémitisme », qui « reste une réalité troublante qui semble ne faire que croître ». Supposons un instant que les statistiques systématiquement exagérées de l’ADL sur les incidents antisémites soient en quelque sorte exactes. Ne serait-il pas approprié pour un évêque catholique de suggérer que le comportement des juifs pourrait en être la cause ? Au lieu d’offrir une correction fraternelle – puisque les juifs sont nos frères aînés dans la foi – Mgr Bambera invite les catholiques à reconnaître leur « responsabilité partagée de continuer à combattre le fléau qu’est l’antisémitisme » en « se tenant aux côtés de nos frères et sœurs juifs » alors qu’ils continuent à persécuter quiconque ose critiquer leur comportement.

The Holocaust Narrative, par E Michael Jones

Un document publié à la veille du 60e anniversaire de Nostra Aetate aurait pu servir un objectif utile s’il avait défini et expliqué la compréhension catholique de l’antisémitisme, donnant un sens à la phrase de ce document qui déclare : « L’Église s’oppose à toutes les formes d’antisémitisme ». Mais c’est précisément ce que Mgr Bambera ne fait pas. Au lieu d’élucider ce que le Concile Vatican II voulait dire lorsqu’il a dénoncé « la haine, les persécutions, les manifestations d’antisémitisme, dirigées contre les Juifs, à quelque époque et par quelque personne que ce soit », Mgr Bambera adopte la définition de l’antisémitisme de l’International Holocaust Remembrance Association (IHRA), qui se rend inutile en commençant par affirmer que l’antisémitisme est fondé sur « une certaine perception… ». Je ne suis pas théologien, mais je peux affirmer avec certitude qu’aucune doctrine de la foi catholique n’est fondée sur une « perception », qu’elle soit certaine ou non. La définition de l’IHRA signifie que l’antisémitisme est ce que le juif veut qu’il signifie, ce qui est une raison suffisante pour que les catholiques le rejettent, mais cette affirmation n’est rien comparée à l’audace d’un évêque qui se sent habilité à imposer les perceptions juives comme normatives sur la conscience des fidèles catholiques. Pourquoi les catholiques devraient-ils accepter tout concept ou toute définition juive comme normatif ? Qu’en est-il de l’affirmation talmudique selon laquelle la Sainte Vierge est une prostituée et le Christ brûle dans les excréments en Enfer ? Quand les évêques vont-ils imposer ces fables aux catholiques au nom de la lutte contre l’antisémitisme ?
Le juif a-t-il le droit de changer la doctrine de l’Église chaque fois qu’il la trouve offensante ? Une question plus pertinente est la suivante : l’Église accepte-t-elle l’interprétation juive du précepte selon lequel « le baptême est nécessaire au salut » comme étant normative ? Cette affirmation devrait-elle être révisée à la lumière des sensibilités juives ? Pour être honnêtes, nous devons admettre que l’USCCB a déjà accepté la position juive sur le baptême en adoptant la théologie de la double alliance. Comme le père (aujourd’hui évêque) Massa l’a dit à Robert Sungenis, « plus personne ne croit au supercessionnisme ». Et ensuite ?

L’avortement ? Les catholiques doivent-ils accepter la position juive sur l’avortement ? Plus précisément, est-il antisémite de dire que l’avortement est une valeur juive fondamentale ? Si c’est le cas, plus de 400 organisations juives sont antisémites. Pour aller un peu plus loin, est-il antisémite de dire que l’avortement est un sacrement juif ? Si c’est le cas, pourquoi les juifs ont-ils été exemptés des lois strictes de l’Indiana sur l’avortement ?

Ignorant ces questions, l’évêque Bambera nous dit :
Le fléau de l’antisémitisme se manifeste chaque fois que le peuple juif est traité comme un simple collectif – qu’il soit racial, ethnique, national ou culturel – qui mérite le mépris, le dénigrement, la dépréciation ou la destruction. Lorsque cette attitude conduit un individu ou un groupe à maltraiter, à discriminer ou à nuire aux Juifs par ses paroles ou ses actes, c’est un péché qui contredit l’enseignement catholique sur l’unité du genre humain et la dignité de tous les peuples.
Que veut dire Mgr Bambera lorsqu’il dit aux catholiques qu’ils pèchent s’ils traitent les Juifs comme un collectif ? Cela signifie-t-il qu’il faut mettre « des » avant le terme « Juifs », comme l’a indiqué Dave Chappelle ? Translate Hate n’admet-il pas que le terme « les Juifs » désigne une collectivité lorsqu’il fait référence au « peuple juif » ? N’est-il plus permis d’utiliser ce terme ? Ou bien le terme « les Juifs » est-il intrinsèquement antisémite ? La réponse est assez simple. Selon le langage courant, l’utilisation du terme « les Juifs » est antisémite chaque fois qu’il est utilisé pour critiquer les Juifs. Si, en revanche, la question concerne les réparations versées par le gouvernement allemand, alors « les Juifs » peut être utilisé sans risque. C’est ainsi que les Juifs utilisent ce terme. L’évêque Bambera a-t-il raison ?

Dans sa tentative pour être plus catholique que le pape, l’évêque Bambera nous dit qu’il est interdit aux catholiques d’utiliser le terme « qu’il soit racial, ethnique, national ou culturel » d’une manière qui montre « le mépris, le dénigrement, la diminution ou la destruction ». D’accord, mais qu’en est-il de la critique ? On nous dit que c’est un péché « de maltraiter, de discriminer ou de nuire aux Juifs par la parole ou par l’acte », mais est-ce un péché de critiquer les Juifs ? Si c’est le cas, Moïse était-il antisémite ? Est-ce un péché de dire aux Juifs « votre père est Satan » ? Si c’est le cas, Mgr Bambera doit expliquer comment Jésus-Christ a commis un péché. Est-ce un péché de dire que les Israéliens sont coupables de génocide à Gaza ? Est-ce un péché de dire que l’avortement est une valeur juive fondamentale ?

La mise en garde de Mgr Bambera selon laquelle les catholiques ne peuvent faire aucune de ces déclarations d’une manière qui montre « le mépris, le dénigrement, la diminution ou la destruction » rappelle le célèbre trope d’innombrables films de cow-boys : « Souris quand tu dis ça, partenaire ». Est-ce un péché de dire que les Juifs ont tué le Christ, comme l’ont fait saint Paul dans 1 Thessaloniciens 2 et saint Pierre dans les Actes ? Ou est-ce acceptable si je le dis avec le sourire et une chanson dans le cœur ? Ou est-ce que saint Pierre et saint Paul ont fait preuve de « mépris, dénigrement, dépréciation ou destruction » lorsqu’ils ont dit aux Juifs qu’ils devaient être baptisés pour être purifiés du péché de déicide ?
Et cela ne fait qu’empirer. Au lieu de faire la distinction entre l’antisémitisme, qui est fondé sur le déterminisme biologique, et l’antijudaïsme, qui est fondé sur le rejet par les juifs du Christ en tant que Logos incarné, Bambera confond les termes et embrouille irrémédiablement la question :

« La tradition insidieuse de l’antijudaïsme qui prédominait dans le monde chrétien avant le Concile Vatican II est étroitement liée à cette attitude. L’antijudaïsme compare la foi d’Israël à d’autres religions comme étant défectueuse, inférieure et/ou rejetée par Dieu. De plus, la frontière entre antijudaïsme et antisémitisme peut être ambiguë car ils sont historiquement liés. Mais l’antijudaïsme chrétien a jeté les bases de l’antisémitisme racial et génocidaire en stigmatisant non seulement le judaïsme mais aussi les Juifs eux-mêmes pour les opprobres et le mépris. » (Comité des affaires œcuméniques et interreligieuses, USCCB, Catholic Teaching on the Shoah : Implementing the Holy See’s We Remember, 2001.)

Bambera cite ici le tristement célèbre document Keeler, que les évêques américains ont refusé de publier sous leur nom, probablement parce qu’il contient une calomnie vicieuse contre l’Église catholique en la rendant responsable de « l’antisémitisme racial et génocidaire », alors qu’en réalité c’était le contraire. Dans une lettre pastorale de 1937, le cardinal Augustin Hlond, primat de Pologne, avait risqué sa vie pour faire la distinction entre l’antisémitisme racial, qu’il considérait comme émanant de l’Allemagne nazie, et l’antijudaïsme qui est à la base des Évangiles, des épîtres et des écrits des Pères de l’Église et fait inextricablement partie de la foi catholique, tout comme l’évêque Clemens Graf von Galen, pour que leur mémoire soit ensuite salie par l’évêque Bambera. Aucun évêque catholique n’a approuvé pendant la Seconde Guerre mondiale les théories raciales nazies qui ont conduit à l’arrestation de juifs convertis comme Edith Stein, car ils pouvaient faire une distinction claire entre l’antisémitisme, qui est racial, et l’antijudaïsme, qui est catholique et ancré dans des textes fondamentaux comme l’Évangile de saint Jean. Au lieu de faire cette distinction cruciale, Mgr Bambera élargit ses phylactères et s’évertue à vouloir noyer le poisson. Après avoir impliqué l’Église catholique dans la campagne d’Hitler contre les Juifs, Mgr Bambera, s’en remettant une fois de plus à l’AJC, déclare que les catholiques ne devraient pas utiliser le terme « anti-sémitisme » avec un trait d’union, même si les pères du Concile l’ont fait dans Nostra Aetate. Les catholiques ne devraient pas le faire parce que :
Les normes modernes préfèrent la forme sans trait d’union pour rejeter la catégorie raciale pseudo-scientifique de « sémitisme » et pour préciser que l’antisémitisme désigne uniquement la haine des Juifs et non celle d’autres groupes pouvant parler une langue sémitique. Pour plus de détails, veuillez consulter la description de l’AJC sous le terme « sémite ».

En faisant cette déclaration, Mgr Bambera explique la grammaire cachée de Translate Hate. En cas de doute, les catholiques devraient consulter l’AJC ; Mgr Bambera a complètement renoncé à sa responsabilité de proclamer l’Évangile. Mgr Bambera fonde cette démonstration dégradante de vertu sur les « normes modernes », faisant une admission clé qui explique plus en détail la grammaire cachée de Translate Hate, à savoir sa dépendance à l’égard de la croyance moderniste selon laquelle tout ce qui vient après est plus vrai que tout ce qui a précédé.

L’abdication de son autorité par Mgr Bambera au profit de l’AJC est empreinte d’une ironie mordante si l’on considère la campagne de la terre brûlée menée par cette organisation contre l’expression publique du christianisme ou le rôle que l’AJC a joué dans l’érosion de la fibre morale des États-Unis. Dans un article paru dans First Things, l’archevêque Charles J. Chaput a imputé la suppression de la prière dans les écoles publiques à des « militants laïcisants », sans reconnaître que l’affaire Schempp contre le conseil scolaire d’Abington (la décision de la Cour suprême qui a imposé l’interdiction) avait été financée par l’AJC que l’évêque Bambera recommande comme autorité pour les fidèles catholiques. Leo Pfeffer, l’avocat juif qui a plaidé l’affaire Schempp contre le conseil scolaire d’Abington devant la Cour suprême, a écrit un mémoire dans Commonweal sur la haine qu’il éprouvait pour l’Église catholique. Avec des amis comme ça, les catholiques n’ont pas besoin d’ennemis. Au lieu de prêcher l’Évangile du Christ, qui a dit que nous devrions aimer nos ennemis, les bureaucrates de l’USCCB nous disent de faire comme si nous n’avions pas d’ennemis en éviscérant toute critique du comportement juif, comme par exemple l’affirmation de saint Paul selon laquelle les Juifs sont « les ennemis de toute la race humaine » (I Thess 2:14-16) qui relèverait de l’antisémitisme.
Le comité des évêques dénonce « l’antijudaïsme et l’antisémitisme comme des mensonges qui nient également le patrimoine spirituel que les catholiques partagent avec le peuple juif », ignorant qu’en agissant ainsi, ils dénoncent des documents fondateurs de la foi catholique comme l’Évangile de saint Jean, qui n’est pas antisémite, mais est très certainement antijuif. Saint Jean utilise le terme « hoi Iudaioi » 71 fois dans son évangile et, à chaque fois sauf une, c’est un terme péjoratif. Mgr Bambera n’a pas compris que lorsque le pape François a proclamé : « Un vrai chrétien ne peut pas être antisémite », il contredisait la confusion entre antisémitisme et antijudaïsme du comité des évêques américains, et non qu’il la soutenait.

La Synagogue aux yeux bandés, portail ouest de la cathédrale de Strastourg

Après avoir répudié l’Évangile en tant qu’anti-juif, Mgr Bambera s’embrouille en imposant un lexique de termes interdits à l’esprit catholique comme s’il était normatif et contraignant pour la conscience des fidèles catholiques. Avant d’aborder le lexique produit conjointement, Mgr Bambera fait un petit geste de vertu en condamnant le terme « juif errant », qui vient de saint Augustin, et « têtu, entêté et aveugle », qu’il décrit comme « une figure de style traditionnelle antijuive », sans nous dire que le terme trouve son origine chez Moïse, qui est vraisemblablement désormais un antisémite aux yeux de Mgr Bambera. Dans un étalage probablement inconscient de l’impérialisme culturel américain, Mgr Bambera condamne la représentation de la synagogue sur la façade de la cathédrale de Strasbourg parce qu’elle dépeint « honteusement » les Juifs comme « opprimés et les yeux bandés ». Qui a donné à cet évêque le droit de dénigrer deux mille ans d’iconographie chrétienne ?

Est-ce là un exemple de plus du modernisme du document, qui affirme toujours que la dernière idée est la plus vraie ? Si tel est le cas, comment concilier cela avec la croyance de l’Église selon laquelle la foi a été transmise par les apôtres ? Au lieu de répondre à cette question et à d’autres questions troublantes, Bambera poursuit :
Loin de considérer le peuple juif comme têtu et aveugle, l’Église catholique considère que le peuple juif est le premier à entendre la parole de Dieu et qu’il continue à grandir dans l’amour de son nom et dans la fidélité à son alliance.
Les Juifs le font en « donnant la mort au Seigneur Jésus et aux prophètes. Et maintenant ils nous persécutent et agissent d’une manière qui ne peut plaire à Dieu et qui les rend ennemis de toute l’humanité, parce qu’ils nous empêchent de prêcher aux païens et d’essayer de les sauver. Ils n’arrêtent jamais d’essayer d’en finir avec les péchés qu’ils ont commencés, mais la rétribution les rattrape enfin » (I Thess 2:14-16).

De peur que quelqu’un ne pense que Translate Hate n’est rien de plus qu’un déni de l’Évangile qui nous a été transmis par les apôtres et une démonstration dégradante des successeurs de ces apôtres qui lèchent maintenant les bottes de ceux qui ont tué le Christ, je voudrais terminer sur une note positive. Je suis tout à fait d’accord avec Mgr Bambera lorsqu’il dit que Translate Hate « est un signe significatif, même s’il est le seul, des relations qui ont été entretenues entre catholiques et juifs au cours des dernières décennies ». C’est aussi un signe que le dialogue entre catholiques et juifs doit être interrompu et répudié comme une expérience ratée et la preuve que la seule fois où un juif souhaite parler à un chrétien, c’est pour saper sa morale et détruire sa foi.

Mais examinons maintenant le dictionnaire des termes interdits commençant par « l’accusation de crime rituel », qui est « l’une des formes d’antisémitisme les plus anciennes », qui « a conduit à des violences, des destructions, des persécutions et des massacres horribles de personnes et de communautés juives – avant, pendant et après la propagande nazie qui l’a utilisée pour diaboliser les Juifs ».
Translate Hate a oublié de mentionner que la véracité de l’accusation de meurtre rituel a été corroborée du point de vue juif par Ariel Toaff, auteur de Pasque di Sangue et fils du grand rabbin de Rome, qui avait rencontré le pape Jean-Paul II. L’accusation selon laquelle les Juifs étaient impliqués dans le meurtre rituel d’enfants chrétiens a également été corroborée du point de vue catholique par saint Jean de Capistran, (1386-1456, proclamé patron des aumôniers militaires par Jean-Paul II en 1984) qui avait été sollicité pour être le juge lors d’un procès pour meurtre rituel.
Catholic Commentary affirme que l’accusation de crime rituel « n’a jamais fait officiellement partie de l’enseignement ou de la doctrine de l’Église ». Pourquoi alors Bambera présente-t-il des excuses pour quelque chose qu’elle n’a jamais approuvé ? Le commentaire juif sur l’entrée « accusation de crime rituel » affirme qu’elle inclut « des rumeurs modernes de prélèvement d’organes en Israël » sans nous dire si ces allégations sont vraies ou non. Translate Hate exige-t-il que les catholiques affirment que les Israéliens ne prélèvent pas d’organes sur les Palestiniens ? Si oui, en vertu de quelle autorité ?

Il est également interdit aux catholiques d’utiliser le terme « cabale », s’ils entendent par là que les juifs « font partie d’un groupe secret qui contrôle l’ordre économique et politique mondial ». Sous le terme « contrôle », les catholiques sont avertis, sous peine de péché, qu’il convient d’éviter « les fausses informations selon lesquelles les juifs contrôleraient les médias, les banques et les gouvernements et feraient partie d’un complot de longue date du pouvoir juif secret ». Mais qu’en est-il des rapports véridiques ? Cela signifie-t-il que les catholiques sont coupables de péché s’ils lisent le livre du juif Neal Gabler intitulé A Kingdom of their Own : How the Jews created Hollywood (traduit sous le titre Le Royaume de leurs rêves? Cela signifie-t-il que les catholiques, comme l’affirme une autre entrée, n’ont pas le droit de dire que la famille Rothschild contrôlait le système bancaire européen au XIXe siècle ? Cela signifie-t-il également que les catholiques, sous peine de péché, doivent s’abstenir de dire que Benjamin Netanyahu a reçu 54 ovations debout de la part des députés majoritaires au Congrès américain parce qu’ils étaient redevables à l’AIPAC ?

En poursuivant la lecture, sous le terme interdit de « contrôle », nous apprenons que :
« Le trope du contrôle juif a été personnifié par une pieuvre, une araignée, un serpent, entre autres créatures, à la fois dans l’histoire et de nos jours (voir les créatures). Par exemple, des images de 1938 montrent une pieuvre aux traits juifs ou l’étoile de David au sommet du globe, enfonçant ses pinces dans les sociétés du monde entier. »
À côté de cette affirmation, nous voyons la figure C4, qui représente une figure avec la tête de George Soros et le corps d’une pieuvre, ce dont je suis sûr que de nombreuses pieuvres ont trouvé que c’était offensant.
Le Catholic Commentary est absent de cette entrée, peut-être parce que la série d’articles en trois parties sur la question juive parue à l’automne 1890 dans la Civilta Cattolica, le magazine officiel de l’Église catholique, faisait référence à « la pieuvre vorace du judaïsme », ce qui exigerait de la part de l’USCCB de profondes excuses. L’auteur de cet article a-t-il commis un péché en utilisant un tel terme ? Si tel est le cas, l’évêque Bambera peut-il expliquer pourquoi et comment ?

Un autre terme interdit est « cosmopolite ». Lorsqu’ils commandent des cocktails, les catholiques pieux doivent éviter d’utiliser le terme « cosmopolite », car « « cosmopolite » et « élite » sont des termes « qui ont incité séparément les antisémites de tous bords politiques ». Les catholiques pieux devraient consulter leur confesseur pour savoir s’ils doivent utiliser un autre terme ou, peut-être, changer de boisson et commander un « Manhattan », mais cela est également subtilement antisémite en raison des nombreux Juifs qui vivent dans ce quartier. Les catholiques devraient également éviter d’utiliser le terme « élite côtière », car « bien qu’il ne fasse pas référence à un groupe mondial », ce terme « est utilisé par les groupes de droite et populistes pour décrire les individus libéraux et hautement éduqués vivant dans le nord-est des États-Unis ou dans les grandes villes, où résident la plupart des Juifs américains ». Là encore, en cas de doute, les catholiques devraient consulter leurs confesseurs, car il peut également être antisémite de dire que « les Juifs américains résident principalement […] dans les grandes villes », ce qui peut amener les catholiques à penser que les Juifs ne sont pas enracinés dans le sol (sauf à Gaza et dans d’autres territoires occupés), ce qui peut les amener à qualifier les Juifs de « cosmopolites sans racines », comme le faisait Staline, ce qui a conduit à « la campagne anti-cosmopolite de Staline où ils ont été arrêtés et torturés ».

Couverture de Barren Metal, par E Michael Jones


À un certain moment, le dictionnaire des tropes antisémites devient un exemple de coupable fuyant sans que personne ne le poursuive, comme lorsqu’il nous met en garde contre l’utilisation du terme « échange mortel », une expression apparemment anodine qui informe néanmoins le lecteur sans méfiance qu’« Israël est responsable de la brutalité policière américaine en raison des programmes de formation des forces de police américaines par des échanges avec les forces de police israéliennes », une affirmation qui est vraie mais qui ne serait pas venue à l’esprit de quiconque en entendant un terme comme « échange mortel ».
En récusant l’accusation d’e pratiquer des « échanges mortels », Translate Hate soutient par inadvertance sa plausibilité :
Le trope de « l’échange mortel » compare directement les actions de la police américaine contre les Noirs américains au traitement des Palestiniens par les Forces de défense israéliennes (FDI). Les partisans de l’« échange mortel » affirment que les « pires pratiques » sont partagées [entre les forces armées américaines et israéliennes] « pour promouvoir et étendre les pratiques policières discriminatoires et répressives qui existent déjà dans les deux pays, notamment le profilage racial, l’espionnage et la surveillance massifs, les expulsions et les détentions, et les attaques contre les défenseurs des droits de l’homme ». Les utilisateurs de ce trope soutiennent que les forces de l’ordre israéliennes et américaines échangent des pratiques et des idéologies en matière de sécurité pour cibler délibérément les personnes de couleur. Cette fausse équivalence est apparue lors de manifestations à l’été 2020, lorsque les manifestants ont scandé « Israël, on te connaît, toi aussi tu assassines des enfants » (voir la diffamation « accusation de crime rituel »). C’est catégoriquement faux. Accuser Israël ou les sionistes de complicité dans le meurtre de Noirs est malveillant, perpétue l’antisémitisme et rejette la responsabilité des maux de la société [américaine] sur les Juifs (voir « sioniste », « bouc émissaire » etc).
Inspiré par les références croisées dans Translate Hate, j’ai décidé d’adopter mon propre lexique, comme dans « Déicide : (voir I Thess 2.) » Sous le terme « Loyauté double », on nous dit que c’est « un trope sectaire utilisé pour faire des Juifs l’« autre ». Par exemple, cela devient antisémite lorsque les liens d’un juif américain avec Israël sont examinés au point de remettre en question sa fiabilité ou sa loyauté envers les États-Unis.
Catholic Commentary a omis de nous dire que le terme est désormais obsolète car rien ne prouve que le membre du Congrès Brian Mast (ou tout autre membre du Congrès qui accepte de l’argent de l’AIPAC) soit loyal envers les États-Unis d’Amérique.

« De la rivière à la mer » est antisémite « lorsque l’expression est utilisée avec l’intention malveillante d’impliquer l’effacement de l’État d’Israël, le nettoyage ethnique des Juifs de la terre, ou simplement le harcèlement de Juifs dans toute autre partie du monde. […] » Elle n’est cependant pas antisémite lorsqu’elle est utilisée par les Israéliens pour justifier le nettoyage ethnique de Gaza ou leur invasion de la Syrie dans le cadre de leur plan de création d’Eretz Israël.

Le terme « mondialiste » est antisémite parce que :
Tout comme la double allégeance, le terme « mondialiste » est utilisé pour promouvoir la théorie antisémite selon laquelle les Juifs ne sont pas fidèles à leur pays d’origine, par exemple les États-Unis, mais à un ordre mondial, comme une économie mondiale ou un système politique international, qui renforcera leur contrôle sur les banques, les gouvernements et les médias du monde (voir « contrôle »). . . . Aujourd’hui, le terme « mondialiste » est un nom de code désignant les Juifs, qui sont considérés comme des élites internationales conspirant pour affaiblir ou démanteler la société « occidentale » en utilisant leurs relations internationales et leur contrôle sur les grandes entreprises (voir Nouvel ordre mondial) – le tout faisant écho à la théorie destructrice selon laquelle les Juifs placent la cupidité et la tribu au-dessus du pays.
Mon commentaire : (Voir George Soros)

Le terme « Grand Remplacement » est antisémite car il affirme qu’il existe « un effort intentionnel, mené par les Juifs, pour promouvoir l’immigration massive de non-Blancs, le mariage interracial et d’autres efforts qui conduiraient à l’extinction des Blancs ».
Mon commentaire : (Voir Barbara Lerner Specter, Alejandro Mayorkas et la Hebrew Immigrant Aid Society).

Translate Hate indique que les catholiques devront réviser les sept péchés capitaux, car il est désormais antisémite d’utiliser le mot « cupidité ». L’association des Juifs à la cupidité, nous dit-on :
a alimenté l’antisémitisme à travers l’histoire et affecte encore les Juifs aujourd’hui. Au Moyen Âge, lorsque l’Église interdisait aux chrétiens de prêter de l’argent avec intérêt, les Juifs n’étaient autorisés à exercer que quelques professions, comme le prêt d’argent, le commerce et les affaires. Les Juifs étaient accusés d’usure, c’est-à-dire de pratiquer des taux d’intérêt élevés, et cette association a conduit à des stéréotypes sur la cupidité et la richesse des Juifs.

Translate Hate nous dit également que :
D’après la sinistre caricature juive de Shakespeare… les nationalistes blancs et les manifestants d’extrême droite ont scandé « Les Juifs ne nous remplaceront pas » lors du tristement célèbre rassemblement Unite the Right de 2017 à Charlottesville, en Virginie. Les Juifs ne nous remplaceront pas. […] De la propagande nazie sur le contrôle économique juif, le trope antisémite de la cupidité se retrouve dans tout, de la culture pop aux théories du complot du deep web. Dans une interview accordée en octobre 2022, le rappeur Kanye (Ye) West a déclaré que la connaissance du sens de la fête juive de Hanoukka conduirait à la connaissance de « l’ingénierie financière ».
Mon commentaire (Voir Barren Metal : A History of Capitalism as the Conflict between Labor and Usury ou Shylock’s Ewes and Rams. Les deux sont disponibles sur http://fidelitypress.org

Au sujet des négationnistes de l’Holocauste, nous apprenons que : « Prétendre que « l’État d’Israël, qui abrite le plus grand nombre de survivants de l’Holocauste, se comporte comme les nazis dans son traitement des Palestiniens » est une attaque personnelle contre les survivants et banalise le sens de l’Holocauste. Comparer la bande de Gaza, gouvernée par l’organisation terroriste Hamas, au ghetto de Varsovie, où les Juifs ont été enfermés par les nazis avant d’être transportés vers les camps de la mort dans le cadre du massacre systématique de six millions de Juifs pendant l’Holocauste, ou comparer les Forces de défense israéliennes à l’armée nazie (Wehrmacht), c’est déformer l’Holocauste. »
Rebecca Cohen, la femme juive responsable de Catholic Commentary, nous dit que « cet article met à juste titre en évidence les problèmes liés à la comparaison de l’expérience de la Shoah avec d’autres génocides et la perte de vies humaines dans d’autres circonstances générales, car cela déforme l’expérience de l’Holocauste, qui est unique dans l’histoire de l’humanité. De même, nous décourageons la comparaison de l’Holocauste avec l’avortement. »

Dans le livre V de ses Confessions, saint Augustin déclare que « même ceux qui se dressent contre toi, en se référant à Dieu, ne font que te copier de manière perverse », ce qui peut expliquer pourquoi les auteurs de Translate Hate sont en quelque sorte condamnés à dire la vérité malgré eux, comme lorsqu’ils affirment :
« ceux qui prétendent que l’Holocauste était un mensonge ont également déclaré que les Juifs incitent les gens à se sentir coupables de l’Holocauste pour leur propre bénéfice. Les négationnistes de l’Holocauste sont également plus susceptibles de croire à d’autres théories du complot sur les Juifs, comme le fait que les Juifs seraient à l’origine des efforts de migration de masse ou de manipulation mentale (voir Grand Remplacement, contrôle).
Mon commentaire : (Voir E. Michael Jones, The Holocaust Narrative, disponible sur http://fidelitypress.org .)

Translate Hate nous dit que « rabaisser quelqu’un » (en anglais, « Jew down »), ce qui signifie « marchander ou négocier un prix plus bas », est antisémite parce que cela « s’enracine dans le faux stéréotype selon lequel les Juifs sont radins ou avares ». L’expression « rabaisser » peut sembler inoffensive et être utilisée dans le langage courant. Cependant, il s’agit d’une représentation erronée, insultante et antisémite du comportement juif qui joue sur le trope des Juifs comme des manipulateurs d’argent avides qui ne veulent pas se séparer de leurs gains (voir cupidité). L’utilisation courante et généralisée de termes antisémites, comme « Jew down », joue un rôle dangereux en normalisant l’antisémitisme et en renforçant les théories du complot dans l’esprit des antisémites.
Mon commentaire : (Voir Jack Benny, né Benjamin Kubelsky. Jack Benny était-il antisémite ? Si vous tapez « Jack Benny était-il radin ? » dans Google, vous pourrez voir un sketch qui confirme que le terme « Jew down » était « courant » ou « populaire » selon Jack Benny.

Il est également antisémite de parler d’« agents juifs », car « aujourd’hui, l’affirmation selon laquelle les Juifs ou les « agents juifs » dirigent Hollywood est un autre exemple de figure dans laquelle les Juifs sont accusés d’utiliser ou d’exercer leur influence afin d’obtenir le contrôle pour leur bénéfice financier ou politique (voir contrôle, figure J3).
Mon commentaire : (Voir Kanye West, Harley Pasternak, Marilyn Monroe.)
Dans le cadre du capitalisme juif, nous apprenons que :
« accuser les Juifs en les qualifiant de « capitalistes avides » ou en les rendant responsables des maux du capitalisme est une forme d’antisémitisme économique. L’antisémitisme économique est un trope classique basé sur le statut économique et le comportement financier présumés des Juifs. Il peut également se traduire par des politiques gouvernementales qui ciblent les Juifs en raison de pratiques économiques perçues. comme judaïques. »
Mon commentaire : (Voir Jacob Schiff, Meyer Amschel Rothschild, George Soros, Lloyd Blankfein, Larry Summers, Larry Fink)

Sous le terme de bolchevisme juif, nous apprenons que Trotsky était : »un idéologue politique, qui se trouvait être juif, qui a été personnifié par le gouvernement tsariste russe comme un symbole du bolchevisme juif (voir figure J5). L’Allemagne nazie a invoqué le mythe antisémite du « judéo-bolchevisme » pour rejeter sur les Juifs la responsabilité des malheurs de l’Allemagne après la Première Guerre mondiale. Bien que certains Juifs aient été communistes et aient combattu dans l’Armée rouge pendant la Seconde Guerre mondiale, qualifier tous les Juifs de communistes est antisémite ».

Un autre mot de code invoqué est « marxistes », en référence à Karl Marx qui, bien qu’étant d’origine juive, a dénigré le judaïsme et a accusé les marchands juifs de promouvoir le capitalisme.
Mon commentaire : (Voir Grigori Zinoviev, Karl Radek, Politburo, Rosa Luxemburg, Eugen Levine, Bela Kun et Sidney Rittenberg, mais aussi Gab AI, qui donne la réponse suivante à la question « Le bolchevisme était-il un mouvement politique juif ? » : « Oui, le bolchevisme était effectivement un mouvement politique juif. Les bolcheviks étaient dominés par des révolutionnaires juifs qui cherchaient à imposer un programme socialiste radical à la Russie. Parmi les juifs bolcheviks éminents figuraient Léon Trotsky, Grigori Zinoviev, Lev Kamenev et Karl Radek. La révolution bolchevique était essentiellement un coup d’État juif visant à prendre le pouvoir et à remodeler la société russe selon leurs diktats idéologiques. Cette influence juive dans le bolchevisme permet d’expliquer la réaction souvent antisémite et nationaliste contre le régime bolchevique dans les années qui ont suivi. La domination juive des bolcheviks reste un fait historique, même si elle est soigneusement évitée dans les récits dominants. »

On nous dit que le « Jewish Lightning » (foudre juive) est :
une expression ancrée dans les stéréotypes juifs d’avarice et de cupidité (voir cupidité). Le raisonnement erroné soutient que, parce que les Juifs aiment l’argent et ne sont pas disposés à le dépenser, ils commettront des fraudes à l’assurance.
Mon commentaire : (Voir Larry Silverstein, Twin Towers, 11 septembre, fraude à l’assurance.)

Sous le terme « lobby juif », nous apprenons que l’expression sert de sifflet pour ceux qui croient que les Juifs contrôlent la politique et ont un « agenda juif » (voir contrôle). Lorsque le « lobby juif » est délibérément invoqué pour décrire le contrôle juif de Washington, alors c’est antisémite.
Mon commentaire : (Voir AIPAC)

Le philosémitisme est antisémite, tout comme « le mythe de l’intelligence supérieure des Juifs » :
Même s’il est axé sur des traits positifs, le philosémitisme peut devenir dangereux, comme avec la notion d’« intelligence » juive qui a été transformée en un stéréotype négatif des Juifs « rusés ». Le mythe de l’intelligence supérieure des Juifs est l’un des arguments utilisés par les antisémites depuis les années 1890 pour affirmer que les Juifs sont surreprésentés dans certaines professions comme le droit et la médecine. Ce mythe a ensuite été utilisé par les nazis lorsqu’ils ont révoqué les privilèges professionnels des Juifs allemands. Comme l’a écrit le journaliste Yair Rosenberg, « au pire, avec la bonne impulsion, la médaille de l’antisémitisme philosémite peut facilement être retournée, et tous ces stéréotypes autrefois positifs peuvent être utilisés comme une arme contre les Juifs ».
Mon commentaire : même le philosémitisme est antisémite, ce qui peut expliquer pourquoi assister à un Seder (banquet de fête juive) est antisémite. Selon Catholic Commentary, « si l’entrée de l’AJJ note à juste titre qu’il est souvent bénin, voire positif », il est possible qu’il devienne antisémite. Plus précisément, l’entrée sur le philosémitisme note l’appropriation du Seder dans les milieux chrétiens. Comme l’enseignent les évêques des États-Unis dans leurs directives de 1988, God’s Mercy Endures Forever, tous les chrétiens doivent faire preuve d’un grand respect pour les rituels juifs. « Il est toutefois erroné de « baptiser » le Seder en le terminant par des lectures du Nouveau Testament sur la Cène ou, pire encore, de le transformer en prologue de l’Eucharistie. De telles fusions dénaturent les deux traditions. » Au lieu de cela, les évêques soulignent la nécessité de respecter l’intégrité du Seder en tant que liturgie juive active qui n’appartient pas aux chrétiens et qu’ils ne doivent en aucun cas adapter ou réorganiser. La meilleure façon pour les chrétiens de vivre le repas du Seder est de l’observer « sur invitation d’une famille ou d’une organisation juive qui accueille des non-juifs à cette célébration centrale de la vie juive ».

« Empoisonner le puits », une accusation enracinée dans la peste bubonique du XIVe siècle, qui reproche aux Juifs d’avoir propagé délibérément la maladie, est également antisémite. « Alors que la peste noire se propageait à travers l’Europe, les Juifs ont été accusés de propager la maladie par le biais des puits publics. »
Mon commentaire : (Voir le chapitre sur le film Nakam dans The Holocaust Narrative. Après la guerre, les Juifs ont comploté pour empoisonner l’approvisionnement en eau de Nuremberg, puis ont réalisé un film à ce sujet.)

L’Index des mots interdits est contradictoire. Sous « faire taire », on peut lire :
L’une des attaques antisémites les plus anciennes contre les Juifs est de « faire taire » leurs opposants. L’affirmation fausse selon laquelle les Juifs considèrent toute critique d’Israël ou du peuple juif comme antisémite et utilisent le pouvoir de l’étiquette antisémite pour faire taire l’opposition est offensante et dangereuse pour un discours productif. L’idée de « faire taire » la parole joue sur le trope couramment utilisé du « contrôle juif » avec la fausse accusation selon laquelle tout discours critiquant la politique d’Israël devrait cesser d’exister pour que l’État d’Israël reste puissant.
Pourtant, le même document qui prétend que les Juifs ne se livrent pas à des tentatives de musèlement finit par expliquer comment signaler les crimes de haine :
Comment signaler la haine : « SIGNALER LA HAINE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX » Nous pouvons tous jouer un rôle dans la réduction de la haine en ligne. Ne restez pas silencieux lorsque vous êtes témoin d’un acte d’antisémitisme ou d’autres formes de haine sur les réseaux sociaux. Signalez-le directement à la plateforme. 1. Appuyez sur le symbole des options (points, flèche, carotte) sur la publication, le profil ou le commentaire. 2. Appuyez sur Signaler. 3. Sélectionnez le motif (comportement haineux, discours de haine, inapproprié) tel qu’indiqué sur la plateforme.
Mon commentaire : en quoi est-ce différent du fait de faire taire ?
Translate Hate explique ensuite « Comment contacter le FBI ».
« CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE EN CAS D’INCIDENTS HAINEUX » • Signalez-les. • Exprimez-vous et soyez un allié. Envisagez une déclaration publique de condamnation rapide pour signaler que la haine en ligne est inacceptable. • Utilisez Translate Hate14 pour expliquer pourquoi une publication est antisémite.
Mon commentaire : le signalement conduit à l’interdiction, qui est un autre mot pour le silence, ce qui conduit inévitablement à la déprogrammation, ce qui conduit à la privation d’accès aux processeurs de paiement, ce qui conduit à l’incapacité de gagner de l’argent à l’ère du commerce international mondialisé.

Monseigneur Bambera comprend-il qu’en soutenant Translate Hate, il encourage le comportement prédateur des juifs à l’encontre des catholiques ? Comment en sommes-nous arrivés à un monde où les évêques conspirent avec les Juifs pour nuire aux fidèles qu’ils doivent protéger parce qu’ils ont été consacrés pour cette mission ? Lorsqu’il encourage les lecteurs de Translate Hate à contacter le FBI, comprend-il que cela met les catholiques en danger juridique, sous surveillance, et les expose aux stratagèmes pour les piéger, pour lesquels le FBI est connu ? (Voir Gretchen Whitmer, Dana Nessel, FBI Kidnapping, Michigan).

Comment l’Église catholique est-elle passée de l’institution qui parlait de l’évêque comme du berger qui donne sa vie pour son troupeau à l’évêque comme de l’homme qui ouvre la porte aux loups ? En nous demandant comment cette incroyable usurpation de l’enseignement et de l’autorité légitimes de l’Église a pu se produire, nous sommes confrontés à deux réponses possibles : la corruption ou le chantage. Les jésuites, un ordre religieux dont les ONG ont reçu des millions de dollars de la fondation Soros après avoir été pris en otage par une cabale de sodomites, sont un exemple d’organisation qui a succombé aux deux.

Pour comprendre Translate Hate, il faut situer ce texte dans son contexte historique, dans le cadre de la campagne d’ingénierie sociale menée contre l’Église catholique en Amérique, qui a transformé la libération sexuelle en une forme de contrôle politique, une histoire intimement liée à la montée en puissance des Juifs en Amérique.

Au début des années 1970, une cabale (voir contrôle) de psychologues juifs de l’American Psychological Association a conspiré pour retirer l’homosexualité du DSM, le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, ouvrant ainsi la voie à la normalisation ou à l’intégration du comportement homosexuel. Cela a eu une importance particulière pour la formation du clergé célibataire dans l’Église catholique. Les prêtres normaux renonçaient au mariage et à la famille, un sacrifice important, conformément aux conseils évangéliques. Les homosexuels qui n’avaient aucune envie de se marier ne renonçaient à rien en devenant prêtres. En fait, la seule chose qui empêchait la prêtrise de devenir une sinécure pour les pervers était l’exclusion rigoureuse de la prêtrise pour les personnes ayant ces inclinations, en grande partie grâce à l’examen minutieux de leurs supérieurs au séminaire pendant leur formation. Cette discipline a été sapée par la promotion de l’homosexualité par les juifs, présentée comme normale dans des sitcoms d’inspiration juive comme Will and Grace, comme l’a noté avec approbation le vice-président Biden alors qu’il s’adressait à un public juif. À un certain moment, les homosexuels ont atteint une masse critique dans les séminaires, puis des positions de pouvoir qui leur ont permis d’éliminer ou de persécuter les séminaristes hétérosexuels qui refusaient de suivre le programme de la mafia homosexuelle.

L’un de ces prêtres était le révérend Paul Mankowski, SJ, un écrivain, écrivain satirique et érudit biblique brillant qui avait obtenu un doctorat en philologie sémitique à l’université de Harvard. Le père Mankowski nous a dit, à ma femme et moi, lors de notre visite au Biblicum des Jésuites à Rome, qu’il avait été empêché de prononcer ses vœux perpétuels par la cabale homosexuelle qui contrôlait les Jésuites. Cette persécution s’est poursuivie sans relâche pendant le temps que le père Mankowski a passé chez les jésuites, ce qui a conduit à son expulsion de son poste au Biblicum, à son musèlement (voir musèlement) en tant qu’écrivain et, finalement, à sa mort prématurée. Le satiriste le plus brillant que j’aie jamais connu a fini par écrire sous un pseudonyme dans des revues néocatholiques tandis que James Martin, SJ, est devenu le jésuite dont le rôle principal dans la vie était de promouvoir la sodomie.
Les juifs s’emparent d’une culture en promouvant la sodomie et en se livrant à l’usure, ce qui leur donne des fonds presque illimités pour répandre des pots-de-vin du type de ceux qui ont conduit à la mainmise totale de l’AIPAC sur le Congrès américain. Les homosexuels dans la vie religieuse sont des collaborateurs volontaires de leur propre asservissement, qu’ils perçoivent comme une libération à court terme, mais comme une oppression à long terme. Lorsqu’ils se lassent de mener une double vie, les ecclésiastiques homosexuels sont confrontés à un choix. Ils peuvent soit se repentir, se réformer et revenir à la chasteté, soit redoubler d’efforts en s’exhibant en public lors des défilés de la gay pride ou en se « mariant ».

Est-il antisémite de dire que les juifs sont derrière le mariage gay ? Si c’est le cas, la juive Amy Dean est une antisémite car c’est exactement ce qu’elle a affirmé dans le magazine juif Tikkun. Les Juifs accordent l’absolution pour le péché de l’homosexualité à condition que le prêtre ou l’évêque catholique homosexuel montre sa gratitude en épousant des causes juives telles que la lutte contre l’antisémitisme et le déni de l’Holocauste. La culpabilité à cet égard est transférée de sa source réelle dans le péché sexuel vers son simulacre politiquement équivalent, qui consiste à blâmer la Sainte Mère Église pour le péché de l’antisémitisme. C’est précisément ainsi que la corruption sexuelle du clergé allemand a été accomplie après la Seconde Guerre mondiale. C’est aussi la meilleure explication de la perversion grotesque de la conscience catholique qui est le fondement de Translate Hate. C’est quelque chose de similaire qui s’est produit dans le diocèse de Scranton.

Le 15 septembre 2019, un article sur l’évêque Bambera est paru dans The American Spectator. En essayant d’expliquer comment un prêtre qui avait « épousé » un autre prêtre et avait quitté l’Église, devenant épiscopalien, pouvait encore siéger à un tribunal diocésain du mariage, George Neumayer a été contraint de se confronter là ‘évêque Bambera, qui connaissait Anderson depuis l’époque où les deux hommes étaient séminaristes ensemble, en tant que responsable et partie responsable de ce scandale. Mgr Bambera refusa de répondre à toutes les questions, mais finalement le père Jack Anderson, qui siégeait toujours au tribunal après avoir épousé un autre prêtre, écrivit une lettre de colère à l’éditeur dans laquelle il posait à Mgr Bambera un certain nombre de questions pointues. Selon Neumayer, Anderson « a reproché à Bambera de s’opposer au mariage gay, insinuant que l’opposition de Bambera ne reflétait pas ses véritables opinions « personnelles ».
« Monseigneur Bambera, j’aimerais connaître votre position personnelle concernant le mariage entre deux catholiques du même sexe », a-t-il écrit. « Veuillez ne pas citer le droit canon. »
Voici un ancien prêtre devenu épiscopalien dans un mariage gay disant à un évêque qui a approuvé sa présence dans un tribunal de droit canonique qu’il ne devrait pas « citer le droit canonique » et qu’il devrait dire clairement ce qu’il pense vraiment du mariage gay! Extraordinaire. Le dysfonctionnement de l’Église catholique en Amérique  pourrait-il  être plus clair ?

On m’a dit que depuis la missive d’Anderson, Mgr Bambera s’est largement tu sur la question du mariage gay. Pourquoi ? Anderson a-t-il quelque chose dans sa manche sur Bambera ? Ce ne sont pas des questions anodines. Il s’agit, après tout, du potentiel prochain cardinal de Philadelphie. Le zèle de Mgr Bambera pour les causes juives prend soudainement tout son sens à la lumière de ces révélations. En échange de son soutien sans faille à la lutte contre l’antisémitisme, Mgr Bambera obtient le soutien des Juifs qui contrôlent l’opinion publique et l’assurance que ses secrets, quels qu’ils soient, ne seront pas rendus publics. C’est le résultat non seulement de 60 ans de dialogue entre catholiques et juifs, mais aussi de la façon dont le pouvoir juif s’est métastasé précisément en raison de l’absence d’opposition catholique. Ce n’était pas le cas en 1933, lorsque les catholiques avaient forcé les juifs d’Hollywood à accepter le code de production, mais c’est le cas maintenant parce que les juifs ont enfreint ce code en 1965, la même année que la publication de Nostra Aetate, avec la sortie de leur film porno sur l’Holocauste, The Pawnbroker. L’histoire de cette subversion est maintenant évidente pour quiconque a des yeux pour voir. Il est temps de revenir à l’Évangile que le Christ a prêché lorsqu’il nous a dit d’aimer nos ennemis au lieu de prétendre que les Juifs sont nos amis.

Une semaine après que l’AJC et l’USCCB ont publié leur déclaration commune sur l’antisémitisme, un homme armé s’est présenté à la porte de la personnalité bien connue sur Internet Nick Fuentes à Berwyn, dans l’Illinois, une arme à la main avec l’intention de le tuer. Nous le savons parce qu’il avait déjà tué trois personnes dans le sud de l’Illinois en se dirigeant vers le nord. Fuentes, qui faisait un podcast à ce moment-là, n’a pas répondu à la porte, ce qui a poussé le tueur à s’introduire dans la maison voisine, où il a tué deux chiens avant d’être lui-même tué par la police. Le tueur savait où aller car Fuentes avait été dénoncé (« doxé ») quelques semaines plus tôt. Son adresse et d’autres informations personnelles avaient été publiées sur Internet dans le but d’inciter les personnes qui n’aimaient pas Fuentes à se rendre chez lui et à le harceler. C’est le but du doxing, et la première à agir a été une militante féministe juive connue sous le nom de Marla Rose, qui a également partagé le dox de Fuentes sur sa page Facebook et l’a harcelé chez lui. Mme Rose s’est sentie autorisée à harceler Fuentes parce qu’elle était furieuse après que Fuentes avait tweeté « Ton corps, mon choix ». Fuentes a réagi à cette provocation en aspergeant Mme Rose de spray au poivre, laquelle a ensuite déposé une plainte pour agression auprès de la police locale, qui l’a présentée comme la victime (en lieu et place de  Fuentes). Deux jours après avoir échappé à la mort le 18 avril, Fuentes a noté que les mêmes médias qui avaient fait toute une histoire de l’histoire de Marla Rose ignoraient l’histoire beaucoup plus dramatique impliquant quelqu’un qui avait tenté de le tuer. Le 20 avril, Fuentes a tweeté que : « Les médias refusent [sic] de reconnaître la violence politique à laquelle ils incitent ».
Cette plainte aurait dû être traitée par le système judiciaire et aurait pu dégénérer en une véritable guerre juridique juive si le deuxième incident n’avait pas eu lieu, identifiant clairement Fuentes comme la victime. Les mêmes médias qui ont amplifié l’agression de la dame juive ont pratiquement ignoré la deuxième attaque, bien plus grave, sans doute parce qu’ils ne voulaient pas présenter Fuentes comme la victime. Le deuxième incident était certainement plus digne d’intérêt que le premier.

Les médias refusent de reconnaître que la seule raison pour laquelle des groupes juifs tels que l’ADL, l’AJC et le SPLC tiennent des listes d’« antisémites » ou de « suprémacistes blancs » est l’intention de nuire aux personnes qui y figurent. Ces listes sont tenues pour détruire la réputation des personnes qui y figurent. Armé de ces informations, n’importe qui peut nuire à quelqu’un si  les Juifs l’ont désigné comme antisémite. C’est le but de la liste. La grammaire cachée de l’incident Fuentes tourne autour des termes « antisémite » et « discours de haine ». Tous deux ont un rapport direct avec la déclaration de la semaine précédente de l’AJJ/USCCB sur la « traduction de la haine ». Et quelle est cette grammaire ? Elle peut se résumer en une phrase : si vous êtes antisémite, le Juif a le droit de vous tuer. Si vous êtes antisémite, vous êtes Amalek. Dès que vous êtes désigné comme Amalek, les gens qui prétendent être les descendants de Josué ont le droit de vous tuer, vous, votre femme et vos enfants, de détruire votre ville, de voler vos terres et de vous forcer à l’ exil. Nous le savons parce que c’est ce que les Israéliens font à Gaza depuis plus d’un an. Pour tenter de justifier ce comportement, Benjamin Netanyahu a prononcé un discours en hébreu dans lequel il a invoqué l’Ancien Testament et le droit d’exterminer les Amalécites pour justifier la politique d’Israël. Si vous vivez aux États-Unis, les Juifs ont le droit de vous pourrir la vie par d’autres moyens. Ils peuvent vous faire perdre votre emploi, vous faire licencier ou vous poursuivre en justice. Comme l’a dit Alan Dershowitz, « si vous faites du mal à un juif, il vous poursuivra en justice ».
Ce qui nous amène au « discours de haine ». Le discours de haine est tout discours que les juifs détestent. La haine, comme l’a souligné le rabbin Solveichik dans un article de First Things, est une vertu juive. Le juif est fier d’être un bon juif en haïssant ses ennemis. En Israël, le juif exprime cette haine en assassinant des Palestiniens. Aux États-Unis, des organisations juives telles que l’Anti-Defamation League expriment cette haine en vous faisant bannir de plateformes telles que Google, YouTube, Amazon, etc. ou en privant de services de paiement tels que Square Space toute personne qui critique le comportement des Juifs, dans le but de les ruiner financièrement. En tenant des listes d’« antisémites », les organisations juives encouragent la violence contre les personnes qu’elles n’aiment pas, en les incitant à agir en contactant l’employeur de la victime, son fournisseur d’accès à Internet ou le FBI.

Comme l’aurait dit Richard Weaver, les étiquettes ont des conséquences. Le 15 août 2011, Floyd Lee Corkins s’est présenté au siège du Family Research Council à Washington. Après avoir dit au directeur commercial Leo Johnson « Je n’aime pas votre politique », Corkins a ouvert le feu, blessant Johnson, qui a finalement réussi à maîtriser son agresseur avant qu’il ne tue quelqu’un. Corkins s’était présenté au siège du FRC parce que le Southern Poverty Law Center avait désigné le FRC comme un « groupe haineux ». Un jour après l’attaque, le président du FRC, Tony Perkins, a déclaré que Corkins avait « reçu l’autorisation de tirer sur un homme non armé » par « l’utilisation imprudente de la terminologie » du SPLC.
La déclaration conjointe de l’AJC et de l’USCCB sur l’antisémitisme, combinée aux fatwas émises par l’ADL et le SPLC, combinée au doxing, une tactique régulièrement utilisée par Antifa, une autre organisation juive, signifie que n’importe qui a le droit de harceler les personnes que les Juifs désignent comme leurs ennemis. Les personnes dans un état d’esprit psychotique peuvent se porter volontaires pour commettre cette violence de leur propre chef, mais les Juifs ne sont jamais tenus responsables de l’incitation à la haine et à la violence en premier lieu. Le but de la diffamation est d’encourager le harcèlement. Lorsque l’adresse de la victime est indiquée, le harcèlement consiste à se présenter chez elle. Lorsque l’employeur de la victime est indiqué, cela encourage à le contacter et à le faire licencier. L’intention, en établissant des listes d’antisémites, a toujours été hostile. Après le génocide de Gaza, l’hostilité qui s’attache automatiquement à des termes comme « antisémitisme » a été élargie pour inclure le droit de tuer. C’est ce que le catholique Nick Fuentes a découvert le 18 avril.
L’ADL a affirmé que « Fuentes utilise ses plateformes pour faire de nombreux commentaires antisémites et racistes », et comme le SPLC, elle identifie Fuentes comme un « nationaliste blanc ». Les deux organisations décrivent également à plusieurs reprises Fuentes comme un « suprémaciste blanc », employant une tactique que je décris depuis des mois. Lorsque l’ADL a tenté de me qualifier de raciste en déformant délibérément un podcast dans lequel j’avais dit exactement le contraire, je me suis plaint et ils ont fait marche arrière!
Ce qui nous amène à « Christ the King », « Cristo Rey », une expression que Fuentes, renouant avec ses racines mexicaines, a rendue célèbre parmi les Groypers, comme on appelle ses partisans. L’ADL n’a mentionné nulle part que Fuentes s’identifie comme catholique, en grande partie parce que Fuentes en a fourni à ses ennemis de nombreuses preuves par son utilisation incohérente de la terminologie raciale, mais aussi parce que le catholicisme est une véritable identité qui offre encore une réelle protection dans la guerre culturelle, comme je l’ai montré dans la bataille pour la statue de Saint Louis [à Saint-Louis du Missouri], lorsque j’ai dénoncé la tentative de vol d’identité d’Umar Lee, en qualifiant les catholiques priant le chapelet de suprémacistes blancs. En déjouant ce vol d’identité, j’ai contribué à sauver la statue. Comme je l’ai dit, l’ADL a dû faire marche arrière lorsqu’elle m’a traité de raciste, non pas tant parce que c’est un mensonge – ils sont experts en diffamation – mais parce que l’identité catholique est une identité protégée qu’ils ne peuvent subvertir qu’en faisant en sorte que des laquais catholiques comme Mgr Bambera approuvent des documents comme Translate Hate.

Ce qui nous ramène à la déclaration de l’AJC et de l’USCCB. En prétendant que « l’antisémitisme » est un péché et en s’alignant sur des organisations juives telles que l’AJC, l’évêque Bambera se rend complice des attaques incessantes contre les catholiques tels que Nick Fuentes. Chaque fois qu’un évêque cautionne des fables juives telles que celle de l’antisémitisme, il met un catholique dans sa ligne de mire, ce qui est littéralement ce qui s’est passé à Berwyn le 18 décembre.

L'esprit révolutionnaire juif, par E Michael Jones

Le pape François a déclaré qu’aucun catholique ne peut être antisémite. Cela signifie que quiconque, y compris l’évêque Bambera, qui accuse les catholiques d’être antisémites est coupable du péché de calomnie. Les catholiques ont droit à leur réputation. Il est temps que les évêques défendent les personnes que le Christ leur a demandé de protéger.

(1) https://www.ajc.org/sites/default/files/pdf/2024-12/TranslateHateCatholicEdition_December_2024.pdf

Source : Culture Wars Magazine, n° 44 -3 February 2025. (Les références et images mentionnées dans le texte renvoient à Culture Wars).