Les USA sont un pays colonial qui a fait sa puissance territoriale en richesses naturelles grâce à l’extermination des peuples qui habitaient le territoire qu’ils occupent actuellement, les quelques survivants ayant été mis en « réserves » sur des terres ingrates. Ils les appellent les « Peaux Rouges ». Pour éviter les tentatives de soulèvement, l’alcool fort a été distribuée à gogo sur cette population piègée car sa consommation ne faisait pas partie de la culture. Les colons blancs qui ne forment pas un peuple, sont armés et peu soucieux de la loi, étant souvent dans leurs pays d’origine, d’anciens prisonniers dont les Occidentaux se sont débarrassés. La puissance matérielle des USA repose sur le travail des esclaves noirs africains en grand nombre, dans les plantations de coton notamment, pendant que dans les villes les mafias italienne et irlandaise fabriquent des richesses grâce à toute sorte de commerces illicites. Elles assurent aussi l’élection des gouvernants. La révolution industrielle dont ils s’emparent, transforme son économie en capitalisme avec d’abord le textile puis, avec l’extraction du pétrole, l’automobile. Les révoltes noires sont soigneusement étouffées par l’organisation secrète qui tue, le Ku Ku Klan. Mais ils sont nombreux et pour leur rappeler leur passé d’esclaves, les USA pratiquent une ségrégation quotidienne, qu’on appelle « l’apartheid ». Ils vivent dans des « ghettos » près de leur lieu de travail, comme à Harlem à New York. Quant aux révoltes des ouvriers blancs encadrés par des syndicats patronaux, elles sont impossibles car le Parti Communiste et tout ce qui lui ressemble, est interdit par Mac Carthy. Ces colonisateurs extraordinaires, après la 2° guerre mondiale, s’installent grâce à leur organisation militaire l’OTAN et leur organisation secrète la CIA, dans tous les pays occidentaux dont ils profitent par l’élargissement de leurs activités douteuses.

À partir du mois de septembre 1984, une vague de violence éclate dans les townships, que l’ANC appelle à rendre ingouvernables pour les autorités et à transformer en zones libérées. Les1° cibles de ces violences sont ceux considérés comme collaborateurs, les maires et conseillers municipaux des townships, les policiers noirs souvent « indics ». L’armée sud-africaine est envoyée dans les townships alors que s’organise une campagne de boycott du paiement des loyers. La répression alimente la révolte au lieu de la freiner et soude les communautés, les jeunes des townships étant convaincus d’être dans la phase finale de leur lutte. Face à cette répression, les alliés naturels de l’Afrique du Sud, comme les États-Unis, s’en désolidarisent sous la pression de l’opinion publique et des mouvements noirs américains.