Les populations sont organisés dans des partis politiques à dominante ethno-linguistique :

* Unionistes pour les anglophones,


Avant 1948, la politique indigène est présentée comme provisoire en attendant que, devenues « civilisées, les masses indigènes » accèdent à la citoyenneté. Après 1948, l’apartheid, (la division du pays en 2, avec d’un côté les Blancs et d’un côté les Noirs, (en continuant à être les réservoirs de main-d’œuvre), vient rompre avec la discrimination coloniale. Malan considère que régler le problème des Blancs pauvres devrait aussi permettre de gérer la question autochtone.

L’apartheid n’est pas clairement défini, ni cohérente, ni uniforme, mais un « instrument de justice et d’égalité qui doit permettre à chacun des peuples d’accomplir son destin et de s’épanouir en tant que nation distincte ».

Entre 1960 et 1980, + 3 M 1/2 de paysans noirs sont dépossédés de leurs terres au profit de Blancs. Un système de contrat oblige les salariés noirs de l’industrie à vivre dans des townships, loin de leurs familles demeurées en zone rurale, pour devenir un réservoir de main-d’œuvre bon marché et qui ne sont plus des concurrents pour les fermiers blancs. La population carcérale atteint 100 000 personnes, taux le plus élevé au monde.