Taher Al-Mouez ( d’après un texte original en espagnol de Josep  Consola)

La députée américaine McDermott a clairement exprimé la raison des actions de ces grands financiers : « le complexe médico-industriel de ce pays ( les Etats-Unis) est plus grand que le complexe militaro-industriel. Les gens ne le savent pas, mais c’est une industrie énorme et son objectif n’est pas le simple profit, mais des intérêts idéologiques »

En France, dans le programme électoral du Front populaire français (1) lors des dernières élections législatives, on retrouve page 7 la proposition suivante : « Agir pour la libération des otages ( colons sionistes) détenus depuis les massacres terroristes du Hamas, dont nous rejetons le projet théocratique »

On peut lire à la page 21 du programme la proposition suivante: « Établir la filiation par reconnaissance comme principe par défaut, rembourser la procréation Médicalement Assistée (PMA), la rendre accessible aux personnes trans ».

Y a-t-il un lien entre les deux paragraphes ?

Il y six décennies, environ, les « aides au développement » ou les prêts étaient conditionnés (en partie) par l’application généralisée des méthodes contraceptives imposées aux femmes, sans bilan de santé ou étude de compatibilité.

Aujourd’hui, pour obtenir une subvention ou un prêt, les associations des pays dominés ou les gouvernements de ces pays doivent inclure dans leurs chartes ou leurs législations des formules imposées concernant « les minorités » religieuses ou ethniques ou sexuelles, au nom de l’égalité et de la démocratie.

Les associations arabes doivent, en plus, reconnaitre la « légitimité » de l’occupation et bannir l’appel à la libération de la Palestine ou même le boycott qui est une forme de lutte pacifique, au nom de « la lutte contre l’antisémitisme » !!!  

Les théories trans et queer ne diffèrent pas beaucoup de leurs prédécesseurs ( comme les Skoptsy, une secte chrétienne du XVIIIe siècle originaire de Russie, fondée par Kondraty Selivanov, étudiée en détail par Laura Engelstein et capturée dans le livre « La castration et le royaume céleste : un conte populaire russe ») qui pensaient que pour atteindre la tranquillité et la perfection spirituelle, il fallait pratiquer des mastectomies pour les femmes et des castrations pour les hommes. Ces croyances étaient basées sur la Bible lorsque Adam et Ève furent expulsés du paradis, chacun portant une demi-pomme qui était la cause de la différence sexuelle entre les hommes et les femmes, de sorte que la « perfection » ne pouvait être atteinte que par les amputations correspondantes.

Laura Engelstein raconte que selon Nadejdin, « non plus humains, mais toujours de sang russe, les Skoptsy ne pouvaient imaginer d’autre moyen de réaliser le Royaume des Cieux sur terre qu’avec l’ascension de Pierre III au trône impérial russe ». Nadejdin a averti que la secte formait un réseau national de soutien mutuel, de financement et de propagande, et que « les intérêts politiques prédominent sur les intérêts religieux ».

Actuellement, le professeur Celso Arango, académicien titulaire de l’Académie royale nationale de médecine d’Espagne, souligne que la manière dont les troubles mentaux se manifestent a changé. Arango explique qu’avant, les adolescents faisaient preuve d’irritabilité ou avaient de moins bons résultats scolaires, alors que « maintenant, ils s’automutilent pour remplacer cette douleur émotionnelle par une douleur physique parce qu’elle est plus supportable ». Il existe une étude publiée où l’on observe qu’après la diffusion de la série « 13 Reasons Why », dans laquelle une jeune fille, Hannah Baker, révèle sa douleur, comment elle tombe dans la dépression qui conduit finalement à sa mort, des suicides parmi les adolescents âgés de 10 à 17 ans ont augmenté de 29% dans le mois qui a suivi la première de la série (3).

Selon le dernier rapport annuel du système national de santé 2023, chez l’enfant et l’adolescent, les problèmes de santé mentale les plus fréquemment enregistrés sont les troubles anxieux (32,8 cas pour 1 000 habitants) (4).

La « médicalisation de la vie » a conduit à qualifier à tort de troubles anxieux de nombreuses circonstances qui ne sont pas pathologiques, mais plutôt des situations vitales ou de la vie quotidienne (5).

Comme le titre du dernier livre écrit par Juan Ramón Laporte, « Chronique d’une société intoxiquée », nous sommes soumis aux excès du complexe pharmaceutique-militaire, qui, à travers ses astuces semblables à celles utilisées par les religions, cherche brouiller la raison et que nous nous laissons guider uniquement par la FOI, même lorsque les intérêts politiques prédominent sur les intérêts religieux.

En 1996, en réponse à la proposition d’une réglementation administrative des cours de religion en Espagne avec catégorie thématique, Antonio López Campillo et Juan Ignacio Ferreras ont publié un petit livre intitulé « Cours accéléré d’athéisme » qui, dans sa justification, déclare que «Nous n’espérons pas convertir qui que ce soit, puisque personne ne nous a convertis, mais nous espérons inciter à une réflexion critique sur les croyances ».

Aujourd’hui, en 2024, non seulement il existe une proposition pour une nouvelle matière religieuse, mais elle a déjà le statut de loi : la loi Trans, obligatoire pour les jardins d’enfants, à laquelle les responsables de l’éducation ont humblement répondu, niant l’histoire de la reproduction humaine jusqu’à aujourd’hui et en niant la biologie elle-même. Par conséquent, il est nécessaire de mentionner le cours d’athéisme accéléré susmentionné et de le convertir en un cours d’atransisme accéléré.

Une des réflexions de la Première Leçon du Cours d’Athéisme précité repose sur la notion de révélation, « il s’agit avant tout de séparer l’homme de sa raison, de sa critique, de sa pensée, il ne lui est pas demandé de penser, sinon, il vous est demandé de croire. Nous pouvons parfaitement situer cette réflexion dans le discours écrasant des nouveaux mots établis à la suite des impositions de l’Agenda 2030, qui incluent tout, depuis la novlangue qui établit la non-existence des hommes et des femmes, seulement l’existence d’entités abstraites, indéfinies et à la merci des tentatives transhumanistes aliénantes de l’impérialisme.

La troisième leçon commence ainsi : « à très peu d’exceptions, voire aucune, chaque création d’un dieu est suivie par la création d’une organisation que nous appellerons, pour simplifier, religion. » Ces réflexions nous amènent à démêler la création d’organisations nécessaires à l’affirmation ou à la révélation du nouveau trans-dieu et de la religion qui en résulte. De telles organisations sont nommées et très bien financées comme la World Professional Association for Transgender Health (WPATH), International Trans Fund, International Foundation for Gender Education, Global Action for Trans Equality, Transgender Europe, Arcus Foundation…

Le 2 juillet 2023, Silvia Guerini a écrit un article documenté sur le financement du réseau trans dans lequel elle demande : d’où vient l’intérêt de ces hommes d’affaires ? Pourquoi veulent-ils protéger les droits d’une minorité de la population mondiale ? (6)

Le financement de la création des structures de cette nouvelle religion provient de certaines fondations comme l’Open Society Foundations (OSF) de George Soros, la Fondation Terasem Movement de la trans Martine Rothblatt, qui est membre des Académies nationales des sciences et de l’ingénierie Medicale, financé par la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency), la Tides Foundation qui a créé un paradis fiscal pour cette nouvelle religion, la Fondation Arcus de Stryker et la Fondation Tawani de Pritzker qui a été secrétaire américain au Commerce nommé par Obama, qui a créé l’Institut national pour l’innovation dans la fabrication de produits biopharmaceutiques, dédié aux vaccins, aux thérapies géniques et au développement de projets de recherche sur les pandémies, en plus de la Planned Parenthood Federation of America et la Human Rights Campaign Foundation (HRC) qui se consacrent à la propagation de la nouvelle religion dans les zones urbaines du monde entier.

Child Trends dispose d’un financement important pour mener une étude intitulée : Améliorer la mesure de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre chez les élèves des collèges et lycées, c’est-à-dire enseigner des cours trans-religieux dans les écoles (7).

Les fonds d’investissement spéculatifs, comme les Edge Funds qui investissent dans Trans Pride, sont financés par la Fondation Rockefeller et l’Open Society de George Soros. Lorsque les « propriétaires du monde » investissent des millions de dollars pour développer ce mouvement, ils ne le font pas innocemment (8).

La députée américaine McDermott a clairement exprimé la raison des actions de ces grands financiers : « le complexe médico-industriel de ce pays ( les Etats-Unis) est plus grand que le complexe militaro-industriel. Les gens ne le savent pas, mais c’est une industrie énorme et son objectif n’est pas le simple profit, mais des intérêts idéologiques » (9).

Le président Biden a approuvé en janvier 2021 un projet de loi dans lequel « l’identité de genre » prime sur les droits des femmes fondés sur le sexe (10). Biden et son vice-président ( Kamala Harris) entendent devenir les apôtres de cette nouvelle religion et utiliser tous leurs mécanismes légaux et extralégaux pour la diffuser à travers le monde, en bons serviteurs du dieu trans transnational et à travers un nouveau trans-catéchisme envoyé par le dieu mondialiste. .

Dans la Quatrième Leçon, nos auteurs affirment : « Dernièrement, il y a des intellectuels, pour ainsi dire, qui cherchent avidement une éthique avec une majuscule, pour établir la morale, c’est comme si la disparition d’un dieu en cherchait un autre pour le remplacer. » Rien n’est plus juste quand on le compare aux écrivains éveillés, pleins de subsides, dont les pamphlets, les livres et les contes pour enfants sur la nouvelle religion remplissent les rayons des librairies et des bibliothèques scolaires utilisés pour instaurer une trans-moralité dès la plus tendre enfance conformément aux impératifs ordonnés par les dieux modernes. À cet égard, il convient de noter qu’après ces campagnes scolaires massives en Angleterre, si au cours de l’année scolaire 2009/2010 le nombre de filles référées par des médecins pour un traitement de changement de sexe était de 40, au cours de l’année scolaire 2017/2018 les orientations de la sécurité sociale (NHS) vers un traitement de changement de sexe (GIDS) passnt à  1.806 filles, soit une augmentation de 4.400 pour cent (11).

Dans la sixième leçon : « Avec la foi, vous ne pouvez pas penser, avec la foi, vous pouvez seulement croire. » Et de la même manière, l’acte transcratique est une affaire de foi, comparable aux mystères ou miracles de la Sainte Trinité ou Transsubstantiation. Un garçon se transforme en fille par miracle, et inversement une fille se transforme en garçon. Le mystère réside dans une question de foi avec laquelle on est empêché de penser, de raisonner, d’établir des causes, d’analyser des situations…, on ne peut que croire parce que c’est ce qu’ont ordonné les organisateurs de la nouvelle religion.

Dans le discours de clôture, les auteurs du cours ajoutent : « la croyance religieuse est – par définition – immobile, fixe, permanente et non sujette à des fluctuations. Une foi mobile, comme un vent qui souffle, ne peut que créer de l’angoisse. « Vous ne pouvez pas imaginer des croyants s’interrogeant chaque nuit, agités, sur le contenu de la foi pour le lendemain. » Ce qui cadre parfaitement avec les interdictions de toute thérapie psychologique pour les aspirants transgenres, si ce n’était le cas où ils remettaient en question les origines et la trame globale du discours et de la propagande de la nouvelle religion.

Penser, raisonner, analyser, étudier, chercher les tenants et les aboutissants et le pourquoi de cette nouvelle secte devenue religion, qui en sont les promoteurs, les financiers, les organisateurs, les acolytes et les objectifs, est un exercice qui ne peut être reporté, à moins que l’on veuille ressemble aux toxicomanes et aux consommateurs de toutes sortes de substances hallucinogènes pour échapper à la réalité.

Conclusion :

Au cours des années soixante, après la vague des « indépendances » et la transition de la colonisation militaire directe, à la néo-colonisation ou colonisation indirecte, les pays impérialistes, épaulés par les organisations de l’ONU et la Banque Mondiale, prétendaient que le « surpeuplement » ( le taux élevé de natalité ) est la cause principale du sous-développement des pays dominés par l’impérialisme, avant d’imposer la limitation des naissances par différents moyens…  Ainsi des millions de femmes ont été stérilisées, à leur insu en Amérique du Sud, en Afrique ( dont en Afrique du Sud), en Asie ( dont la Palestine), mais aussi les femmes des peuples autochtones dans plusieurs régions du monde…

Les progressistes s’opposaient à ces thèses et prétendaient que la solution réside dans la transformation sociale, dans la revalorisation du travail et la redistribution des richesses. On prétend que Mao Tsé Tong disait que chaque être humain à une seule bouche pour manger et deux mains pour travailler et il faut faire travailler tout le monde pour produire suffisamment de nourriture, construire des logements ou des routes…

Aujourd’hui, à l’ère de « l’intelligence artificielle », l’écart entre une petite minorité de riches et l’immense majorité de la population du globe ne cesse de s’élargir, d’où la pertinence de l’abolition du système capitaliste qui a abouti à l’appauvrissement d’une majorité des citoyens du globe. Quant au faux débat sur la « bonne gouvernance » ou la « transparence » ou les tentatives d’imposer aux pays pauvres des sujets qui ne constituent pas une priorité ou qui ne font pas partie des revendications populaires, on peut l’assimiler à une ingérence ou une manœuvre impérialiste visant à détourner l’attention sur les problèmes réels des sociétés des pays dominés.

Dans les pays impérialiste, on exhibe des maires de certaines capitales ou des ministres ou des chefs de gouvernements qui affichent leur homosexualité, alors que c’est une question de vie privée et les citoyens s’intéressent au programmes des hommes politiques et non à leur vie sexuelle !  

Le sujet est évoqué par Josep Consola – Blog mpr21 en date du 07 septembre 2024

Le texte original est en langue espagnole. J’ai repris le corps du texte, en rappelant le contexte historique, en intégrant la notion de « l’impérialisme » et du « néocolonialisme » et en contextualisant le débat…

Références :

(1) https://lafranceinsoumise.fr/wp-content/uploads/2024/06/PROGRAMME-FRONT-POPULAIRE.pdf
(2) https://src-h.slav.hokudai.ac.jp/sympo/94summer/chapter1.pdf
(3) https://www.ranm.es/area-de- prensa/5077-el-20-de-los-adolescentes-espanoles-cumplira-con-los-requisitos-diagnosticos- para-tener-un-trastorno-mental.html
(4) https://www.sanidad.gob.es/estadEstudios/estadisticas/sisInfSanSNS/tablasEstadisticas/InfAn SNS.htm
(5) https://www.semg.es/images/2023/noticias/nota_prensa_20230615_2.pdf
(6) https://observatoriocrisis.com/2023/07/02/quien-financia-el-movimiento-lgbtq/
(7) https://www.childtrends.org/wp- content/uploads/2017/06/2017-22LGBTSurveyMeasures-1.pdf
(8) https://thefederalist.com/2018/02/20/rich-white-men-institutionalizing-transgender-ideology/
(9) https://www.democracynow.org/2009/4/1/rep_mcdermott_the_medical_industrial_complex
(10) https://townhall.com/tipsheet/reaganmccarthy/2021/01/21/biden-eo-title-ix-n2583491
(11) https://es.aleteia.org/2018/10/21/gran-bretana-se-multiplican-por-cuatro-las- peticiones-de-cambio-de-sexo-transexuales-por-parte-de-ninos/