Introduction

Le « terrorisme » a été inventé puis fabriqué de toutes pièces par les dirigeants au pouvoir aux USA ,accompagnés des « démocratie » occidentales dont la France, et leur bras armé l’OTAN. Voici un exposé qui tend à expliquer quand, comment, où et pourquoi, sont nés au Moyen-Orient, des organisations de luttes contre le prédateur militaire, les USA. Le volet économique est volontairement mis en sourdine, Ahmed Akkache l’ayant traité dans un autre cours de l’Ecole. Il faut souligner toutefois, que le mot magique n’est pas « sésame » mais « pétrole ».

Les représentants du lobby pétrolier et d’anciens dirigeants de la CIA directement liés à d’importants hommes d’affaires arabes, font la pluie et le beau temps au Moyen-Orient: George W. Bush, l’ancien président, dirigeait la HEC, une société pétrolière qui a obtenu d’importantes concessions à Bahreïn grâce à l’appui de Bush père, ancien directeur de la CIA . Parmi ses actionnaires, on comptait les saoudiens Khaled Ben Mahfouz et Salem Ben Laden (frère aîné d’Oussama). Dick Cheney, vice-président des USA, dirigeait Halliburton, 1° fournisseur mondial d’équipements pétroliers. M. Cheney, connu pour son soutien à Ariel Sharon et à l’état d’Israël ainsi que pour ses appels enragés à la guerre contre l’Irak. Condoleeza Rice, conseillère nationale à la Sécurité, devenue secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, l’une des plus excitées contre l’Irak, dirigeait la multinationale pétrolière Chevron, qui a fusionné avec Texaco en octobre 2001 devenue l’un des 1° groupes mondiaux d’hydrocarbures. Gale Norton, secrétaire d’Etat à l’intérieur, administrait le grand groupe pétrolier BP-Amoco, le plus important du monde après Exxon – Mobil. Elle participait au contrôle de la compagnie saoudienne Delta – Oïl, une firme pétrolière où collaborent les émirs arabes et les hommes d’affaires américains, accumulant tous des profits fabuleux et contribuant à garantir la main mise américaine sur les principales sources mondiales de pétrole. Donald Rumsfield, ministre de la guerre, a siégé avant d’entrer au gouvernement, dans les conseils d’administration de grandes sociétés comme Alstate, Kellog’s. Sa férocité s’est exprimée lors de la guerre d’Afghanistan où, après le massacre de milliers de combattants afghans il déclara à la presse « je regrette seulement de ne pas en avoir tué davantage ».

Carte des 22 pays arabophones

Ce texte est inspiré de John PILGER et de ses commentaires sur son film de 2003 « Breaking the Silence » sur la “guerre contre le terrorisme”.

Carte de l’Asie Centrale: l’Afghanistan est en marron entre l’Iran et le Pakistan

En 1978, un mouvement de libération dirigé par le Parti Démocratique Populaire d’Afghanistan (PDPA) a renversé la dictature de Mohammad Dawd, le cousin du roi. Cette révolution populaire, a pris les Britanniques et les Américains par surprise. Les journalistes étrangers présents à Kaboul ont été surpris par enthousiasme de la population. Laïque, moderniste et, dans une large mesure, socialiste, le gouvernement proclama un programme de réformes visionnaires comprenant l’égalité des droits pour les femmes et les minorités. Les prisonniers politiques furent libérés et les dossiers de la police brûlés publiquement. Sous la monarchie, l’espérance de vie était de 35 ans ; 1/3 des enfants mourait en bas âge. 90% de la population était analphabète. Le nouveau gouvernement introduit la gratuité des soins médicaux. Une campagne d’alphabétisation de masse fut lancée.

À la fin des années 1980, 1/2 des étudiants universitaires étaient des femmes, et elles représentaient 40 % des médecins, 70 % des enseignants et 30 % des fonctionnaires afghans. Tout a commencé à mal tourner lorsque les moudjahidines ont commencé à gagner… ils étaient soutenus par l’Occident. » Pour les États-Unis, le problème du gouvernement PDPA était qu’il était soutenu par l’Union soviétique. Pourtant, il n’a jamais été la “marionnette” de personne. Le secrétaire d’État du président Jimmy Carter, se trouvait aux côtés de Zbigniew Brzezinski, conseiller à la sécurité nationale, un émigré polonais, anticommuniste et moraliste fanatique dont l’influence durable sur les présidents américains ne s’est éteinte qu’avec sa mort en 2017.

En juillet 1979, Carter autorisa un programme d’ »action secrète » de 500 M de dollars pour renverser le gouvernement d’Afghanistan. La CIA baptisa ce programme « Opération Cyclone ». L’argent a permis d’acheter et d’armer un groupe de fanatiques tribaux et religieux connus sous le nom de moudjahidines. Recrutée dans tout le monde musulman, l’armée secrète américaine fut formée dans des camps au Pakistan dirigés par les services de renseignement pakistanais, la CIA et le MI6 britannique. D’autres furent recrutés dans un collège islamique à Brooklyn, New York.

L’une des recrues était un ingénieur saoudien appelé Oussama ben Laden. L’objectif était de répandre le fanatisme islamique en Asie centrale et de détruire l’Union soviétique.

En août 1979, l’ambassade des États-Unis à Kaboul déclara que « les intérêts plus larges des États-Unis seraient satisfaits par la disparition du gouvernement du PDPA« . 6 mois plus tard, les Soviétiques faisaient leur entrée en Afghanistan en réponse à la menace djihadiste à leur porte. Armés de missiles Stinger fournis par la CIA et célébrés comme des « combattants de la liberté » par Margaret Thatcher, les moudjahidines ont fini par chasser l’Armée rouge d’Afghanistan. Se faisant appeler l’Alliance du Nord, les moudjahidines étaient dominés par des seigneurs de la guerre qui contrôlaient le commerce de l’héroïne. Les Talibans étaient une faction ultra-puritaine, dont les mollahs étaient vêtus de noir et punissaient le banditisme, le viol et le meurtre, mais bannissaient les femmes de la vie publique.

En 2001, l’Afghanistan était sinistré et dépendait des convois de secours d’urgence en provenance du Pakistan. L’invasion a indirectement causé la mort de quelque 20000 personnes, car l’approvisionnement des victimes de la sécheresse a cessé et les gens ont fui leurs maisons. 18 mois plus tard, on a trouvé dans les décombres de Kaboul, des bombes à fragmentation américaines non explosées, confondues avec des colis de secours jaunes largués depuis les airs. Elles arrachaient les membres d’enfants affamés en quête de nourriture.

L’invasion de l’Afghanistan était une supercherie. Au lendemain du 11 septembre, les Talibans ont cherché à se distancer d’Oussama Ben Laden. Ils étaient un véritable partenaire américain avec lequel l’administration de Bill Clinton avait conclu une série d’accords secrets pour permettre la construction d’un gazoduc de 3 milliards de dollars par un consortium de compagnies pétrolières américaines. Dans le plus grand secret, des dirigeants talibans avaient été invités aux États-Unis et reçus par le PDG de la société Unocal dans son manoir du Texas et par la CIA à son siège en Virginie. L’un des négociateurs était Dick Cheney, qui deviendra plus tard le vice-président de George W. Bush.


Les guerres successives d’Irak depuis les années 1980 et l’invasion de 2003, les États-Unis et leurs alliés ont détruit l’ensemble des infrastructures du pays engendrant un chaos aussi bien matériel que culturel. De plus, les fausses accusations d’armes de destruction massive et les scandales liés à la torture dans les prisons, minent la confiance du peuple irakien envers les occidentaux. Cela créé un profond sentiment anti-américain chez les cadres de l’armée irakienne qui fournissent la structure de base de l’armée de l’État islamique.
L’Etat Islamique (EI), aussi appelé Daesh est un mouvement salafiste djihadiste, très hostile aux chiites qu’ils appellent « kharidjites ». Sa création remonte à 2006, lorsqu’ Al-Qaïda en Irak forme, avec 5 autres groupes djihadistes, le Conseil consultatif des moudjahidines en Irak qui se considère comme le gouvernement légitime. Son objectif est le rétablissement du califat des Abbassides, soit un État musulman s’étendant de l’Afrique du Nord à l’Asie centrale. Cette idéologie s’inscrit dans une mutation des États arabes, d’un modèle laïque vers des modèles confessionnels et communautaristes : le régime baasiste de Saddam Hussein, initialement laïc, a commencé à se présenter comme le défenseur de l’islam sunnite contre l’« hérésie » chiite à partir de la guerre Iran-Irak. Cette idéologie s’est radicalisée avec les gouvernements suivants. La stratégie de l’État islamique découle d’une réflexion sur le long terme, inscrite dans l’histoire des mouvements djihadistes. Elle n’est pas uniquement le résultat de concours de circonstances, ni de pulsions destructrices de ses combattants. L’EI se construit une autorité, et démontre qu’il fonctionne en 2016, bien comme un État.
En 2012, l’EI s’étend en Syrie et devient l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL) dont l’acronyme anglais a donné Daesh. En 2014, l’EIIL annonce le « rétablissement du califat » dans les territoires sous son contrôle, prend le nom d’« État islamique » et proclame son chef, Abou Bakr al-Baghdadi, « calife et successeur de Mahomet », sous le nom d’Ibrahim.
Désormais rival d’Al-Qaïda, en conflit depuis 2014, l’État islamique voit son influence s’étendre à plusieurs pays du monde musulman avec l’allégeance de nombreux groupes djihadistes ; les plus importants étant le Boko Haram au Nigeria, Ansar Bait al-Maqdis dans le Sinaï égyptien et le Majilis Choura Chabab al-Islam en Libye.
À partir de 2015, l’EI perd ses conquêtes sous la pression de ses adversaires : les forces armées des gouvernements de l’Irak, de la Syrie et de la Turquie, les rebelles syriens, les milices chiites parrainées par l’Iran, les peshmergas du GRK, les groupes kurdes des YPG et du PKK. En 2014, une coalition internationale de 22 pays menée par les États-Unis procède à une campagne de frappes aériennes contre l’EI. La Russie intervient en Syrie en 2015. L’EI perd ses derniers territoires en Irak en 2017 et en Syrie en 2019. Le chef de l’organisation, Abou Bakr al-Baghdadi, trouve la mort lors d’une opération menée par les forces américaines en 2019.
L’État islamique est classé comme organisation terroriste par les Nations unies, la Ligue arabe, les États-Unis et l’Union européenne, et est accusé d’être responsable de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, de nettoyage ethnique et de génocide. Il pratique la destruction de vestiges archéologiques millénaires dans les territoires qu’il contrôle.

né le 24 septembre 1902, à Khomein ( État de Perse) et mort le 3 juin 1989 à Téhéran (république islamique d’Iran), est un dignitaire religieux chiite est un homme politique iranien et le guide spirituel de la révolution islamique de 1979 qui renverse le shah d’Iran Mohammad Reza Pahlavi.

En 2009, une nouvelle charte passe à un programme politique applicable dans un « État moderne » avec des références aux normes du droit international. Il continue son immersion dans le cadre libanais en utilisant le mot « nation ». D’autre part, la charte ne fait plus mention de autorité morale et religieuse de l’Iran. Au sujet d’Israël, le Hezbollah « s’oppose à tout compromis ou à reconnaître sa légitimité ».

Selon Erminia Chiara Calabrese, chercheuse postdoctorante au Centre d’études en sciences sociales du religieux : « Le Hezbollah est un parti politique fortement institutionnalisé et centralisé, et dont la structure s’apparenterait aux partis communistes en Europe » Réfutant l’idée défendue par l’Union européenne qui considère que le Hezbollah possède une branche armée, elle affirme qu’il s’agit de la même structure avec des activités militaires et politiques. Elle ajoute que « ces 2 dimensions sont indissociables dans les hauts échelons du parti qui présentent un même leadership. Preuve en est que Hasan Nasrallah, le secrétaire général du parti, contrôle aussi le Conseil central du Jihad chargé de la supervision des activités de la lutte armée. Idem dans les bas échelons, puisque chaque membre ordinaire du Hezbollah est un combattant potentiel, dans le sens qu’un entraînement militaire est nécessaire pour devenir membre du parti ».

Carte des pays musulmans

Nabil Shaath, un des hauts responsables du Fatah et ancien conseiller personnel de Yasser Arafat affirme, « la population de cette nouvelle Palestine inclura tous les Juifs résidents et tous les Palestiniens, qu’ils soient exilés ou soumis à l’occupation, qui choisiront de vivre en Palestine en acceptant un statut égal pour tous sans droits spéciaux ni privilèges. » Pour le Fatah, le futur État palestinien fera partie intégrante de la « nation arabe fédéré »