Etats-Unis, de l’esclavage au capitalisme monopolistique-Taher Al-MOUEZ

Le capitalisme n’hésite pas à montrer sa brutalité, surtout quand ses intérêts sont menacés, mais le capitalisme américain est plus tyrannique et brutal parce qu’il est directement issu de l’extermination de la population indigène et de la confiscation de leurs terres (les Américains étaient un exemple pour les sionistes ) et de la race des Noirs réduits en esclavage dans les fermes, selon un article publié par le supplément du New York Times, le 18 avril 2019, sous le titre « Pour comprendre le capitalisme (américain), il faut partir des fermes ».

 « Nous vivons dans une société capitaliste, dans un système capitaliste avec des règles capitalistes », selon Warren Buffet. Dans une société capitaliste, les salaires sont bas car les entreprises se battent pour le prix, et non pour la qualité des produits. L’inégalité règne et la pauvreté s’étend. Aux États-Unis, 1 % des Américains possèdent 40 % de la richesse du pays, et il y a plus de gens en âge de travailler (18-65 ans) qui vivent dans la pauvreté que dans tout autre pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Seulement 10 % des salariés américains ont une carte syndicale. La majorité des travailleurs sont précaires et les employeurs ont beaucoup de facilités pour licencier un salarié, avec très peu d’indemnités ou sans indemnités.

Le capitalisme américain est né de l’accumulation des capitaux dégagés par le travail des esclaves dans les champs de coton de Géorgie et d’Alabama. L’esclavage a indéniablement été une source de richesse phénoménale. À la veille de la guerre civile, la vallée du Mississippi comptait plus de millionnaires par habitant que partout ailleurs aux États-Unis. Le coton cultivé et cueilli par des travailleurs réduits en esclavage était l’exportation la plus précieuse du pays. La valeur totale des esclaves dépassait celle de tous les chemins de fer et de toutes les usines du pays. La Nouvelle-Orléans, berceau de l’esclavage a bénéficié d’une plus dense concentration de capitaux bancaires que New York. S’il y a eu un boom de l’économie du coton aux Etats-Unis, et pas dans aucune autre partie du monde qui a un climat et un sol adaptés à cette culture, c’est à cause de l’exploitation à volonté des terres et de force de travail des esclaves noirs. En 80 ans, l’esclavage a contribué à faire d’un pays pauvre et jeune un colosse financier. Cet impact de l’esclavage est toujours visible dans l’économie américaine. « L’esclavage est nécessairement inscrit dans l’ADN du capitalisme américain », selon les historiens Sven Beckert et Seth Rockman.

Les esclaves, hommes, femmes et enfants cueillaient le coton et le mettaient dans un sac suspendu autour du cou, sous la supervision des surveillants à cheval. Les jeunes enfants apportaient de l’eau. Leur récolte était pesée après le coucher du soleil quand on ne pouvait plus « distinguer les mauvaises herbes des plants de coton ». Si la récolte était légère, les esclaves étaient fouettés.

Jusqu’à la fin du 18ème siècle, avant l’industrialisation du coton, les gens portaient des vêtements en laine ou en lin. Au 19ème siècle, le coton est utilisé dans les hôpitaux, dans les fabriques de vêtements ou de savon. Le coton était au XIXe siècle l’une des matières premières les plus échangées dans le monde. C’est une source de richesse et de pouvoir. L’inconvénient est que la culture du coton appauvrit les terres et les colons blancs ont exproprié les terres des autochtones (amérindiens) par la force, en occupant la Géorgie, l’Alabama, le Tennessee et la Floride. Les terres confisquées étaient vendues à bas seulement à des colons blancs. Les premiers à s’enrichir ont été les spéculateurs fonciers. Les firmes opérant dans le Mississippi ont spéculé sur la terre, la revendant peu après l’achat, généralement pour le double du prix.

Après la cueillette, il faut égrener le coton (enlever les grains) et le nettoyer, ce qui ralentissait le rythme de l’exploitation des plantations, avant l’invention du ( cotton gin), la machine à égrener le coton, vers 1790.

Pour étendre la surface des champs et trouver de nouvelles terres dont le sol n’est pas encore appauvri par la culture du coton, les propriétaires ordonnent aux esclaves d’abattre les arbres à la hache, brûler les sous-bois et niveler la terre pour la plantation d’une seule culture : le coton.

Suite à cette destruction des forêts, les inondations sont devenues plus importantes et plus fréquentes. Le manque de biodiversité a épuisé le sol et la culture du coton « a rendu l’une des régions agricoles les plus riches du monde dépendante du commerce extérieur pour son alimentation », selon l’historien Walter Johnson.

En 1831, le pays récoltait près de la moitié de la récolte mondiale de coton brut, avec 160 millions de kilos récoltés et 230 millions de kilos en 1835. Le coton récolté au sud est à l’origine des grandes richesses des élites blanches du Sud qui envoient la production à leurs homologues du Nord, qui s’enrichissent à leur tour en érigeant des usines textiles. La culture à grande échelle du coton a accéléré la révolution industrielle et a changé le cours de l’histoire. En 1810, il y avait 87 000 broches à filer le coton en Amérique et cinq millions, en 1860. L’esclavage était la source du développement capitaliste aux Etats-Unis. Les exportations de grandes quantités de coton et de textile nécessitent la circulation des capitaux, de la main-d’œuvre et des marchandises. Elles nécessitent aussi le développement des moyens de transport, surtout ferroviaire et maritime. L’économie capitaliste s’étend et se mondialise. Ainsi la puissance économique des Etats-Unis s’est développée, sur le plan local et à l’échelle mondiale, grâce au travail forcé, donc gratuit, des millions d’esclaves noirs dans les plantations.

Plusieurs manuels de nouvelles techniques comptables sont édités au début du 19ème siècle, pour maximiser les rendements mais aussi pour prévenir les révoltes des esclaves et garantir que la violence ne vienne que d’une minorité de Blancs qui doit contrôler un groupe beaucoup plus important d’esclaves noirs. Les planteurs américains voulaient éviter la révolte des esclaves de Saint-Domingue (aujourd’hui Haïti) qui ont pris les armes, en 1791, et ont chassé de nombreux esclavagistes blancs qui se sont installés ensuite aux États-Unis.

La logique capitaliste, la discipline et la surveillance permanente ont été mis en place depuis le 18ème siècle dans les champs de coton : Les esclaves les plus rapides étaient placés en tête de ligne, ce qui obligeait ceux qui suivaient à aller au même rythme. L’alignement des esclaves sur des rangées très longues permettait aux surveillants de repérer ceux qui traînaient. Lorsque les esclaves tombaient malades, vieillissaient ou tombaient enceintes, on leur donnait des tâches plus légères. Un esclavagiste a organisé une « équipe de tétées » pour les mères allaitantes, ainsi qu’une « équipe de rougeole », qui mettait immédiatement en quarantaine les personnes malades qui continuent à travailler plus loin pour contribuer à la machine productive. Les propriétaires échangeaient des conseils détaillés sur tous les aspects de la gestion d’une plantation, y compris sur les régimes alimentaires, les vêtements des esclaves, et le ton qu’un maître devrait utiliser. En 1846, un planteur de l’Alabama conseillait à ses amis esclavagistes de toujours donner des ordres « d’un ton doux, et d’essayer de donner l’impression aux nègres que ce que vous dites est le résultat de la réflexion ».

La comptabilité scientifique dans les plantations d’esclaves est antérieure à l’industrialisation. Les grands camps d’esclaves sont devenus de plus en plus efficaces et les esclaves noirs ont été les premiers travailleurs modernes de l’Amérique, leur productivité augmentant à un rythme stupéfiant. Les usines du Nord ne commenceront à adopter ces techniques que des décennies après l’émancipation. Au cours des 60 années qui ont précédé la guerre civile (guerre de Sécession) la quantité quotidienne de coton récolté par esclave a augmenté de 2,3%  par an. La récolte moyenne d’un esclave a augmenté de 400%, entre 1801 et 1862.

En 1848, Henry Watson, un ancien esclave, écrivait : « Chaque esclave avait un nombre déterminé de livres de coton à cueillir, et il recevait autant de coups de fouets qu’il en manquait. » Les surveillants connaissaient très bien les capacités de chaque esclave, ils attribuaient à chacun un quota spécifique. Si un esclave ne respectait pas ce quota, il était battu, mais s’il dépassait le quota, il lui faudra cueillir la même quantité les jours suivants… Les sanctions augmentaient et diminuaient selon les fluctuations du marché mondial. En 1854, l’esclave fugitif John Brown a publié ses souvenirs de la cueillette du coton : « Lorsque les prix augmentent sur le marché anglais, les esclaves en ressentent immédiatement les effets, car ils sont dirigés plus durement, et le fouet ne cesse plus de les frapper »…

La plantation de coton a été la première grande entreprise américaine, et le surveillant d’esclaves a été le premier Big Brother du pays. L’économie américaine reposait sur la brutalité et la torture des esclaves. Mais la violence n’était ni arbitraire ni gratuite. Elle était rationnelle, capitaliste, tout cela faisait partie de l’organisation de la plantation.  

L’esclavage avait réduit les salaires des travailleurs, dans les campagnes et dans les villes, car les employeurs disposaient d’une réserve de main-d’œuvre importante et flexible composé d’esclaves et de personnes libres qui étaient des journaliers, comme les travailleurs précaires ou à temps partiel d’aujourd’hui. Le pouvoir ouvrier faiblit lorsque les patrons peuvent choisir entre acheter des gens, les louer, engager des serviteurs sous contrat, prendre des apprentis ou embaucher des enfants et des prisonniers. Ce système permet de créer des inégalités entre les travailleurs ( noirs et blancs, précaires et titulaires…) pour les diviser. Les pauvres travailleurs blancs qui voyaient les horreurs de l’esclavage, se laissaient persuader que leur situation aurait pu être pire. Ils acceptaient donc généralement leur sort.

Financiarisation de l’économie américaine

En 1980, le Congrès a abrogé les règlementations en vigueur depuis la loi Glass-Steagall de 1933, en permettant aux banques de fusionner et de facturer à leurs clients des taux d’intérêt plus élevés. Depuis lors, les profits les plus importants ne sont plus réalisés par le commerce ou la production de biens et de services, mais par les instruments financiers. Entre 1980 et 2008, plus de 6600 mds $ ont été transférés à des sociétés financières et c’est le succès des marchés financiers comme Wall Street, ce qui a incité les sociétés non financières à placer l’argent dans des activités et des produits financiers. L’hégémonie américaine sur le monde s’est renforcée, mais n’a pas commencé en 1944 (Bretton Woods) ou en 1971 ( fin du dollar équivalent or) ou en 1980, avec la suppression de Glass-Steagall, mais cette domination a commencé avec l’esclavage, lorsque les esclaves ont été utilisés comme garantie pour des hypothèques, bien avant l’hypothèque immobilière. La plupart des prêts étaient basés sur la propriété humaine, au début du 18ème siècle. Les esclaves étaient la garantie dominante en Caroline du Sud. L’extension des hypothèques à la propriété des esclaves a contribué au développement du capitalisme américain et mondial, à partir de la fin du 18ème siècle, selon  l’historien Joshua Rothman.

Avec l’expansion de la filière du coton aux Etats-Unis, la valeur des esclaves a grimpé. Le prix moyen des hommes de 21 à 38 ans, vendus à la Nouvelle-Orléans, est passé de 450 $ en 1804 à 1 200 $ en 1860. L’extension des plantations exige l’achat de plus d’esclaves. La  « Second Bank of the United States », créée en 1816, a commencé à investir massivement dans le coton. Au début des années 1830, les États esclavagistes du Sud-Ouest représentaient presque la moitié des affaires de la banque. D’autres banques ont été créées. Les planteurs utilisaient les esclaves comme garantie pour obtenir des prêts. Thomas Jefferson ( rédacteur de la Constitution des Etats-Unis et défenseur de l’abolition de l’esclavage au Congres) a hypothéqué 150 de ses esclaves pour construire sa ferme et ses propriétés de Monticello. Les esclaves pouvaient être vendus beaucoup plus facilement que les terres et, dans plusieurs États du Sud, plus de 80% des prêts hypothécaires utilisaient les esclaves comme garantie totale ou partielle, selon l’historienne Bonnie Martin qui a écrit : « les propriétaires d’esclaves ont fait travailler financièrement et physiquement leurs esclaves de l’époque coloniale jusqu’à l’émancipation, en hypothéquant leurs esclaves pour en acheter davantage ».

Un propriétaire d’une plantation de coton, dans la première décennie du XIXe siècle, pouvait payer un intérêt de 8 %  sur ses esclaves dont le rendement trois fois plus élevé. Les planteurs ont donc contracté d’énormes dettes pour financer leurs opérations d’extension. Les banques du Mississippi ont émis, en 1833, vingt fois plus de papier-monnaie qu’elles n’avaient d’or dans leurs coffres. Dans plusieurs comtés du Sud, les prêts hypothécaires sur les esclaves ont injecté plus de capitaux dans l’économie que les ventes des récoltes.

Les marchés financiers mondiaux ont participé aux opérations. Quand Thomas Jefferson a hypothéqué ses esclaves, c’est une entreprise néerlandaise qui lui a prêté l’argent. L’achat de la Louisiane à la France, en 1803, n’a coûté que 15 millions $ ou 3cents par acre. Plusieurs millions d’hectares ont été ajoutés à la production de coton. La transaction a été financée par la banque commerciale britannique Baring Brothers. La majorité du crédit qui alimentait l’économie esclavagiste américaine provenait du marché monétaire londonien. La Grande Bretagne et une grande partie de l’Europe ont aboli la traite des esclaves, mais continuent, au 19ème siècle, le financement de l’esclavage aux États-Unis. Pendant la période d’essor de l’esclavage, les banques ont rapidement répandu les obligations, jusqu’à Hambourg et à Amsterdam, à Boston et à Philadelphie. Les pays européens ont profité de l’esclavage sans se salir les mains, selon l’historien Calvin Schermerhorn.

Les banques ont émis des dizaines de millions de dollars de prêts en partant de l’hypothèse que la hausse des prix du coton se poursuivrait indéfiniment. La spéculation a atteint son paroxysme dans les années 1830, alors que les hommes d’affaires, les planteurs et les avocats voulaient croire qu’ils pouvaient amasser de véritables trésors en participant à des opérations financières risquées… Le Sud américain a surproduit le coton à la hâte grâce à l’abondance de terres, de crédit et de main-d’œuvre bon marché, la demande des consommateurs n’a pas pu suivre l’offre, et les prix ont chuté. La valeur du coton a commencé à baisser dès 1834 avant de chuter, déclenchant la Panique de 1837. Les investisseurs et les créanciers ont réclamé le remboursement de leur argent, mais les propriétaires du Mississippi, à titre d’exemple, devaient 33 millions $ aux banques de la Nouvelle-Orléans, alors que leurs récoltes n’ont rapporté que 10 millions $. Lorsque le prix du coton a chuté, il a fait chuter la valeur des esclaves et des terres en même temps. Des esclaves qui valaient 2 000 $ n’en valaient plus que 60 $… Comme les esclavagistes ne pouvaient pas rembourser leurs prêts, les banques ne pouvaient pas payer les intérêts sur les obligations qu’elles avaient vendues. Les Etats ( الولايات ) en faillite ont refusé de payer leurs dettes et ont provoqué la crise de 1837, semblable à la crise financière de 2008. Dans les deux cas les emprunteurs ont été sauvés par l’argent public.  

L’esclavage a enraciné la culture de l’acquisition de richesses sans travailler, de la croissance à tout prix et de l’exploitation éhontée des plus faibles. C’est aussi cette culture qui a été à l’origine des crises de 1837, de 1929 et de 2008. Cette culture a engendré l’accroissement des inégalités et l’appauvrissement de ceux qui travaillent dans des conditions indignes avec des salaires très bas. La précarité et l’insécurité est devenue la règle de ce capitalisme antisyndical, raciste qui creuse un fossé entre riches et pauvres, entre noirs et blancs, entre pays développés et pays sous-développés…

La population des États-Unis ne dépassait pas les neuf millions l’année de la prétendue « indépendance » (1776), et les colons blancs d’origine européenne étaient une minorité par rapport à la population indigène (appelée « Indiens rouges ») et aux esclaves noirs. L’indépendance américaine n’a eu aucun effet sur les indigènes ou les esclaves, car ils n’étaient pas considérés comme faisant partie de la race humaine, et les femmes n’étaient pas concernées par cette proclamation, pas plus que les hommes blancs pauvres ou les hommes d’origine sociale modeste, y compris de nombreux Irlandais qui étaient réduits en esclavage (femmes, hommes et enfants). Ainsi, seule une minorité de 50 000 hommes blancs fortunés bénéficièrent de cette soi-disant « indépendance », soit moins de 1 % de la population qui a pu grâce à cette « indépendance » accroître sa fortune personnelle.

Thomas Jefferson est décrit dans l’histoire officielle des États-Unis comme « une source d’inspiration pour la démocratie américaine, une figure humaine et l’une des figures les plus brillantes et les plus aimées de la Révolution américaine, et un symbole d’illumination, d’ouverture, de progrès, etc. , et il est surtout connu pour avoir écrit la Déclaration d’indépendance des États-Unis le 4 juillet 1776, y compris le paragraphe Le deuxième, qui affirme : « … tous les hommes naissent égaux, accordés par le Créateur certains droits inaliénables, y compris : le droit à la vie, à la liberté et à la poursuite du bonheur, comme il est connu pour sa campagne au Congrès pour l’abolition de l’esclavage, et en bref, Thomas Jefferson est considéré comme l’un des principaux héros du peuple américain. Mais ce « caractère profondément humain , caractère d’illumination et de progrès… » L’abolitionniste du Congrès était propriétaire d’esclaves, et en 1784, huit ans après la rédaction de la déclaration d’indépendance, il possédait encore 200 esclaves qui travaillaient dans sa plantation en Virginie. Grâce à leur asservissement et à leur exploitation , il a pu augmenter sa richesse, et il était « grossier et dur » avec eux, alors les tentatives d’évasion de son immense plantation ont été répétées, et 20 esclaves ont réussi à s’échapper et n’ont pas été retrouvés, tandis que d’autres ont été arrêtés et torturés avant de retourner travailler sur la propriété de M. Thomas Jefferson, que l’histoire officielle des États-Unis considère comme « progressiste », car il ne considérait plus les esclaves noirs comme des singes mais comme des « êtres dotés par le Créateur d’une âme et appartenant à la race humaine, mais leurs capacités dans les domaines scientifiques et leurs capacités cognitives à exprimer des sentiments et la foi religieuse restaient primitives et ne pouvaient être comparées aux capacités des hommes blancs… » Cette « fatwa », par l’autorité politique et les religieux l’autorité (l’Église) est considérée comme une raison valable de leur asservissement…

  L’esclavage est toujours ancré dans l’idéologie du capitalisme américain, et de plus, le billet de banque américain de deux dollars comprend un dessin de la maison où Thomas Jefferson est né, sur sa plantation connue sous le nom de (Monticello) où il travaillait 200 esclaves.

Taher Al-MOUEZ

La plupart des données de cet article figurent dans le livre de l’historien Joshua Rothman, intitulé « Flush Times and Fever Dreams » publié en 2012.

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Article publié par The New-York Times Magazine, en date du 14 août 2019, intitulé : « American capitalism is brutal. You can trace that to the plantation » + un autre article intitulé : « Pour comprendre le capitalisme, il faut commencer par les plantations »